2kg de pommes de terre Ditta (ferme)
1kg de poireaux
2 salades
1 chou-fleur
épinards
1 céleri
Est-ce une matinée de soleil ou bien la perspective d’un jour de congé ? Je ne saurai dire. N’empêche que tout semble avoir poussé. Les tomates font des fleurs, les carottes sont grosses comparées à leur feuillage et des bébés courgettes apparaissent sur les pieds minuscules.
Moralité, l’horizon à 15 jours semble se déboucher.
Pour cette semaine, c’est un peu plus chaotique. Un collègue nous échange pommes de terre contre céleri rave et pour le reste, on racle. Les épinards dans les serres n’en peuvent plus et ceux de dehors sont un peu jeunes. Donc une semaine de répit… Pour les poireaux, c’est la dernière et la salade a encore 15 jours de gros gabarit. Après on attaque soit celles déjà goûtées par les lapins soit celles à l’abri des lapins sous le voile en plein champ. Dans les 2 cas, elle sera 2 fois moins grosse…
Nos choux pointus grossissent. En revanche, mon innovation de chou rouge pointu ne fait que des feuilles. Ah ça ! Ils sont beaux ! De belles grosses feuilles vertes veinées de rouge, mais de cœur, que nenni… Il va falloir attendre.
Et à force d’attendre, on a planté : basilics, poivrons, encore du chou-fleur et des tomates. Sans oublier qu’il faut ressemer et on y perd un peu son latin. Parce qu’on se croit en octobre mais il faut préparer juillet/août sans oublier les semis pour septembre. On n’a pas le temps de dire « ouf ! » et il y a les betteraves à semer, le plant de choux et toutes les courges.
Il reste des courgettes, donc on va tenter le plein champ. Après tout 100% des gagnants ont tenté leur chance. Nous, je ne sais pas ce qu’on va gagner mais franchement, si cette année finit par donner du rendement alors qu’on part déjà avec un mois de légumes en moins sur le premier trimestre (et ce sont nos clients sur les marchés qui sont tristes parce que, eux, cela fait belle lurette qu’ils n’ont pas vu un de nos légumes) et 2 à 3 semaines de retard sur la saison et sans en semer plus, bien entendu, on frise le génie « cultural ».
Sinon, tout est la faute du temps.
Bonne semaine.
Samedi 28 avril 2012
Guyancourt et Montigny le Bretonneux
Chaîne humaine
11 heures : rendez-vous boulevard Vauban 78280 Guyancourt au pied de l’immeuble Edison (à côté de l’université)
Manifestation « chaine humaine » avec dépôt de gerbe en hommage à toutes les victimes du nucléaire, à l’entrée du site d’Areva à Montigny le Bretonneux
Il était 18h50, ce jeudi 26 avril lorsque la pesée fut interrompue non pas faute de peseurs (qui étaient très motivés) mais de contenants appropriés ! Tout de suite, l’ambiance fut plus tendue, trois AMAPiens tournaient en rond, guettant l’arrivée aléatoire de cageots adaptés. Ils ont même hésité à sortir un jeu de cartes, c’est pour vous dire leur désarroi…
C’est alors que le collectif, réuni en session extraordinaire a pris la décision de ne plus laisser sortir un seul cageot de la cour à compter de la distribution du 3 mai 2012.
Nous serons intraitables (c’est sûr) et non corruptibles (peut-être…)
Vous êtes donc priés d’apporter un sac pour remporter vos charmants légumes de printemps.
En cas d’oubli, nous espérons que vous aurez de grandes poches à carottes ou une capuche pouvant contenir salades et pommes de terre… Vous avez toute la semaine pour y penser…
2 kg de pommes de terre Ditta
1kg de poireaux
0.9kg d’épinards
2 salades
1kg de carottes ou 1 botte de navets
1 botte d’herbes aromatiques
La différence avec la semaine dernière est qu’il pleut. Et c’est bien la seule.
Et là, il faut le dire, on commence à ne pas trouver ça drôle. Parce que, certes, il faut de la pluie. Mais le froid fait que rien ne pousse. Et quand je dis : « rien », c’est rien. D’ailleurs mes concombres continuent à mourir de froid malgré les 12 °C de la serre.
Et quand on regarde le programme établi dans un monde parfait, nous avons tout de même 3 semaines de retard pour tout ce qui est d’été. Alors, j’ai comme l’impression que les tomates, cette année, ce sera pour le 14 juillet !
Donc il va me rester une semaine de poireau, de la salade, pleiiiin de pommes de terre (mais de cela, vous vous en doutiez, non ?) et rien… parce que les choux pomment par 10 au lieu de 200, les choux fleurs restent au stade de bébé. Par conséquent, et à moins d’une percée spectaculaire du soleil, il y a des chances que je fasse appel à des collègues pour voir s’ils ne leur restent pas un peu d’hiver dans leurs frigos parce que les premières courgettes pour dans 15 jours, ce n’est pas vraiment ça…
Bon cessons de geindre, le bon côté est que… comme nous n’avons pas encore osé planter nos cadavres de concombres, j’ai du temps pour préparer la porte ouverte, qui, je le rappelle, sera le dimanche 3 juin de 10h à 18h avec visite, pique-nique, goûter, jeu de piste et même une animation autour du poney (j’ai bien écrit « autour » et non « sur »).
Et on a aussi le temps de découper les voiles pour protéger ce qui ne l’était pas des lapins. Parce que là, ils ont même attaqué les épinards dehors et ils arrivent à sauter par-dessus le grillage pour finir les 6000 salades qu’ils ont attaqué il y a 1 mois…
Et, on est au taquet pour planter. Nos serres n’ont jamais été aussi bien.
Et aussi, on a tout de même planté du fenouil. Un peu de patience parce qu’à ce rythme, il viendra pour vos vacances alors que nous, on le visualisait bien pour début juin. Vous savez au moment où il n’y a pas encore beaucoup de choix. Ce petit moment où l’on attend les tomates et qu’il n’y a que… que… vous voyez.
Et le pompon, c’est qu’aujourd’hui, ils sont avec leurs petites fourches à arracher du poireau avec l’eau qui les rafraichit alors que vous, vous vous demandez comment finir le kilo de la semaine dernière et aussi celui de la semaine d’avant. Sans compter, les pommes de terre que vous pensez peut-être replanter parce qu’elles germent. Et ces épinards dont vous ne savez plus comment les agrémenter pour les faire avaler au petit dernier ou au conjoint.
Bref que du bonheur… et sachez-le, nous compatissons.
Bonne semaine.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez la suite des aventures de Damien et sa réflexion sur l’obsolescence.
http://www.terraeco.net/La-mort-dans-l-ame-de-mon-lave,43237.html
Dans la série, les AMAPiens ont du talent !
Du froid. Encore du froid et « re » du froid. Avec de la sécheresse.
Au moins, l’année dernière, il faisait chaud. Donc quand on arrosait cela poussait.
Or cette année, quand on arrose, il gèle. Donc ce n’est pas bon. Vraiment pas bon. D’abord parce que la moitié de mon plan de concombre a décidé de se suicider. Que les quelques misérables fleurs de fraisiers qui éclosent sous un rayon de soleil meurent à chaque gelée. Que toutes les bestioles que je qualifierai de nuisibles crèvent de faim (et certainement de froid) et lorgnent sur nos légumes qui résistent.
Sans compter que l’on doit tout camoufler la nuit et parfois découvrir et aérer le jour.
Sans compter qu’on commence à se dire qu’à ce rythme les premières tomates vont être pour août.
Sans compter qu’il est temps de semer les courgettes pour planter dehors et que je me demande s’il est bien raisonnable de le faire parce qu’il fait un froid de chien et que la Lune Rousse n’est même pas encore commencée !
Et que dire des premiers haricots de semer ?! Parce qu’ils n’aiment pas le froid nos haricots…
Le seul avantage est que je peux aller cueillir mes tulipes à n’importe quel moment de la journée et seulement 2 fois la semaine, pas une n’est trop ouverte. Et pour une fois, je suis prête à entendre le coucou parce qu’un billet de 10 euros traîne dans mes poches et comme chacun le sait, si nous avons de l’argent sur soi au premier chant du coucou de l’année, la richesse sera au rendez-vous. Et cette année, le coucou n’y met pas du sien.
Donc, je vais peut-être enlever le billet et me contenter de demander de l’eau et du soleil au coucou… parce que cette semaine, on commence même à avoir froid dans les serres.