1kg de pommes de terre Ditta (ferme)
1kg de carottes
1kg de courgettes
1 chou ou des bettes
0.8kg de rhubarbe ou de courgettes
1 botte de radis
1 salade
1 herbe aromatique
Vous comprendrez aisément que je fasse court aujourd’hui.
D’abord parce que jour à moitié férié et quelque peu bancal. Parce que faut-il ou ne faut-il pas travailler ? Donc je coupe la poire en 2.
Ensuite retour du beau temps et de la chaleur. Donc le week-end a été profitable et il faut tailler, arroser et ne pas perdre le fil…
Enfin, porte ouverte dimanche prochain et pas le temps, pas le temps, pas le temps…
Mais cueillette à partir de mercredi de 9h30 à 11h. Déjà parce que je dois être à Epernon tôt en début d’après-midi pour mes filles. Et aussi parce que mes inconditionnels cueilleurs ont aussi une préférence pour les températures fraîches… On m’a demandé un planning. J’y penserai après la porte ouverte. Mais n’oubliez pas pour ceux qui veulent qu’il y a cueillette libre de fraises dimanche de 10h à 12h…
Et un peu de champ : les fraises commencent, les courgettes ont commencé et les concombres devraient suivre de près. Pour les petits pois, il risque d’être en même temps que les fraises.
Pour le reste… ben… venez dimanche, vous verrez mieux et je répondrais aux questions…
Bonne semaine.
Le problème en ce moment est le temps sous toutes ses formes.
Le temps qu’il fait où rien ne pousse comme il faudrait.
Le temps d’une semaine où rien n’avance faute de temps.
Le temps prévu par les rogations où rien ne sera idyllique.
Bref, on piétine et si j’arrive à ne pas mettre un 2ème kilo de pommes de terre, ce n’est pas l’euphorie. Et si d’habitude le plus dur est entre le 15/04 et le 15/06, j’ai l’impression que cette année, on va avoir du rab’…
Pour le moment, je n’annule pas la cueillette de mercredi prochain, mais comme dit Laure : « On a tout eu : le tonnerre, les éclairs, la grêle et le ruissèlement de l’eau. Je n’ai jamais vu ça » et c’était à Versailles mardi dernier, eh bien, cela ne contribue pas à l’avancement de nos fruits. Mais comme il annonce une fin de semaine merveilleuse et qu’ici, nous avons tendance à croire, et à constater, que tout se décante au dernier moment, on maintient… mais regardez bien le mail lundi prochain !
Les courgettes font leur entrée. Mais le reste est encore loin. Peut-être les petits pois bientôt. En fait pour le moment, il se dispute la place du premier avec les fraises…
Et nous par ces temps formidables qui donnent envie de se promener dehors, nous avançons un peu. Le céleri rave est planté. Les concombres sont paillés en partie. Les poivrons et les aubergines sont enfin en terre. Après tout, il n’y a qu’un mois de retard en plantation. Sans compter qu’il y a déjà une attaque de pucerons et de chenilles sur les plants de poivrons. Pucerons qui ont d’ailleurs migré sur les aubergines striées. Pourquoi pas les autres qui étaient à côté ? C’est un mystère. Mais en général, ils ne se trompent pas sur ce qui est le meilleur. Bref, manquerait plus que nos doryphores qui se baladaient dans le cresson alénois les trouvent et ce sera complet.
D’ailleurs, les souris ont trouvé les graines de potirons fraîchement semées et nous ont fait une fiesta de tous les diables. Donc rebelote, on ressème. Heureusement, elles n’ont trouvé que la 2ème session donc le potimarron et il nous restait des graines.
C’est consciencieusement que nous nous répétons deux choses : « ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort » et « une fois qu’on touche le fond, on ne peut que remonter. »
Et j’oubliais, nous avons ressemé des melons (chose qui ne nous était pas arrivée depuis le décès de ma mère) mais je trouve que les plants ont une tête de plants qui ont envie de mourir, genre on a attrapé un truc…
Donc, je sais que certains profs écrivent en commentaire : « a touché le fond mais creuse encore », et bien, c’est cela que j’aimerais éviter cette année. Mais comme disait Laure : « On aura tout eu… »
Bonne semaine.
Vous remarquerez l’effort subtil de ne pas mettre 2kg de pommes de terre. Certes, peut-être que les navets sont encore moins appréciés… mais peut-être en n’aurons-nous pas assez et que les pommes de terre reviendront se glisser dans les paniers de 15euros…
Vous noterez l’arrivée timide des courgettes. Donc, j’espère qu’une bonne semaine de chaleur suffira…
Vous noterez qu’un printemps froid réussit aux choux fleurs. Peut-être aussi le compost qu’on leur a balancé…
Et je vous remercie de votre patience (un peu de pommade pour vous faire encore patienter…)
La bonne nouvelle est que mes filles ont mangé les premières fraises hier. Vous connaissez les enfants, à peine rouge que c’est déjà dans leur ventre, donc début des cueillettes le mercredi 30 mai à 10h.
Je rappelle la date de la porte ouverte : dimanche 3 juin à partir de 10h et il y aura une cueillette à titre gratuit (donc que du perso) pour ceux qui viennent. Mais vu le temps ne prévoyez pas de repartir avec de quoi faire des confitures.
Autrement notre lutte anti-lapins s’organise. Parce que les voiles, c’est bien. Le problème est que nous ne voyons plus nos légumes sous l’herbe. Et cela donne une couleur un peu jaune à nos épinards. L’année dernière, on s’était déjà fait avoir mais on avait autre chose, cette année, on y pensait mais nous apercevions nos petits lapins aux dents affutées au bout des rangs, donc on a préféré des épinards dorés plutôt que pas d’épinards du tout.
Au moins quand on aura touché le fond des facteurs de mauvais rendement, on ne pourra que faire mieux. En attendant, il y aura des pommes de terre.
Et entre toutes ces occupations qui ne font pas pousser nos légumes, nous avons planté la 2ème saison de tomates, préparé les serres pour finir de planter poivrons (qui au passage se font déjà attaquer par des chenilles et les pucerons) et les aubergines.
Des bourdons sont arrivés dans notre premier carré de tomates pour la pollinisation et les pieds sont beaux (parce qu’on ne voit pas encore une ombre de bébé tomate). On a semé du persil, parce qu’on s’est fait avoir comme il y 2 ans. Soit quand on plante le 1er carré, il faut ressemer tout de suite. Enfin est-ce le temps, le manque de caisse ou notre côté poisson rouge, n’empêche on a zappé donc on rame…
Dans tous les cas, c’est pour mieux vous épatez après… (Enfin, on l’espère)
Bonne semaine.
Ingrédients pour 4 personnes
Préparation
Faire suer l’échalote ciselée et une demi-gousse d’ail écrasée dans l’huile d’olive.
Ajouter 200 g de pleurotes légèrement émincées et faire revenir 10 minutes à feu moyen.
Mouiller avec le bouillon de volaille, assaisonner et cuire 10 minutes à petit feu (sans bouillir)
Mixer le tout et rectifier l’assaisonnement si besoin.
Ajouter la crème et mixer un peu plus pour une bonne émulsion, délayer si nécessaire avec un peu d’eau puis réserver.
Poêler à feu vif le reste des pleurotes détaillées en morceaux avec un peu d’huile d’olive, la demi-gousse d’ail écrasée, le persil ciselé.
Saler et poivrer et sortir du feu.
Dresser dans une assiette ou un bol la crème de pleurotes et quelques pleurotes poêlées dessus.