Amap Plaisir des Saveurs

La nouveauté de la semaine a été le soleil. Non pas qu’il nous ait écrasé sous sa chaleur, mais tout de même, on a apprécié.

Et devinez ce que nous avons fait ?

Non, toujours pas de tomates. Mais on a planté. D’abord le chou. Tous les choux, à vrai dire : blanc, rouge, bruxelles, verte, pontoise, fleur…

Et les poireaux.

D’ailleurs, ils ont annoncé tellement moche pour ce début de semaine et le poireau pressait tellement, que nous avons réquisitionné nos pauvres sherpas en mal d’heures supplémentaires pour planter samedi dernier (donc une belle pagaille au niveau de l’organisation des marchés) et rebelote cette semaine, puisque les beaux jours se comptent sur les doigts d’une main (et encore, elle est trop grande).

Comme quoi cette année, on n’est pas en retard pour l’hiver (en même temps, on a un beau mois de Novembre… dingue comment ce mois se multiplie…)et comme l’été ne veut pas venir. Il est vrai que nos choux sont plus beaux que nos tomates ou nos concombres !

La bonne nouvelle, c’est qu’avec un tel temps, pas besoin d’arroser pour faire reprendre les plants. La mauvaise, c’est qu’avec un temps comme ça, on n’est pas près de voir une tomate rouge. Et peut-être allons-nous nous lancer dans la confiture de tomates vertes… ou alors pendant que vous serez sur la plage, nous mangerons toutes les tomates à nous en faire éclater le ventre !

tomates à faire rougir

Il y a l’herbe aussi, qui apparaît plus vite qu’elle ne disparaît. Forcément, on plante et ma tante ne veut plus tirer la binette (ah, ces retraités !) mais elle va tout de même bichonner ses haricots. Et on aimerait bien qu’elle accélère parce que nous, nous ne sommes pas sûrs de les reconnaître dans l’herbe… Forcément, on a moins d’expérience !

Bonne semaine.

Ce n’est pas que vous réclamez nos tomates (parce que vu le temps, on n’en a pas envie), mais nous, on aimerait les voir tourner. Et pour le moment, la seule chose qui les fasse tourner, ce sont nos petites mains quand on les taille.

Donc tant qu’elles n’auront pas atteint leurs tailles d’adulte et qu’elles ne prendront pas une couleur jaune pâle (juste avant le rouge) et bien, je serais à cran.

D’abord parce que nous n’avons pas rattrapé notre mois de retard. Donc, pour la version optimiste, les tomates, ce n’est pas avant le 5/6 juillet . Ensuite parce que les 2/3 d’entre vous (et nos clients des marchés) seront partis en Août.

Sans compter que je n’ai jamais autant vu de pucerons sur les pieds. D’habitude, il y en a 1 ou 2 qui se baladent. Là, il y en a 1 ou 2 au cm2. Ce qui change la problématique. Surtout que cela veut aussi dire, pucerons ailleurs, soit dans les concombres, les poivrons et les aubergines. Je n’ai même pas été voir dans les courgettes pour ne pas me déprimer.

Et enfin, la chambre d’agriculture nous annonce des foyers de mildiou en Ile-de-France.

Donc on serre les fesses, parce que du mildiou maintenant, veut dire une année à perte.

Par conséquent, on entame la danse de la chaleur (+ de 20° pour stopper le mildiou), on coupe les têtes aux tomates (pour accélérer la maturation) et on passe du purin d’orties pour éliminer les méchants pucerons (suivie d’un petit lâché d’insectes, histoire d’éradiquer les survivants).

Après tout cela, nous nous concentrons sur ce qui reste à faire pour l’automne : plantation des choux. Mon père a enfourché son tracteur hier parce qu’il faisait beau pour tout préparer aujourd’hui. Encore qu’avec la pluie, ce n’est pas gagné.

Les potirons sont plantés. Même si les rangs faits par nos 2 stagiaires en bac pro horticol sont à refaire. Il semblerait que les profs professionnels oublient d’apprendre que l’engrais direct sur la plante brûle… Donc on déplante, on mélange l’engrais à la terre et on replante.

Comme quoi, on n’est jamais mieux servi que par soi-même…

N’oubliez pas les cueillettes mercredi 9h30 à 11h et samedi 15h à 16h30 pour les petits pois. Parce qu’après, il faudra attendre que le ciel soit plus clément…

Bonne semaine.

De l’eau, on a eu. Du soleil, on peut le dire aussi. Maintenant, ce que nous souhaiterions en 3^ème, c’est quelques degrés de plus. Surtout la nuit.

Et puis tant qu’on y est, un peu moins d’herbe. Parce que, chaud ou froid, elle s’adapte.

Et j’oubliais, si les légumes pouvaient aussi sauter tous seuls dans les caisses. Parce qu’avec ce temps, on n’est pas en avance et la semaine dernière trop courte pour planter.

Comment ? Dame Nature n’exauce pas tous les vœux ?

Bon, bah… on prendra ce qui viendra…

Donc en attendant de trouver une lampe avec un génie, on essaye d’avancer. Et il faut le dire, on est beaucoup moins efficace sous la pluie. D’ailleurs, les fraises s’y sont noyées… enfin, surtout abîmées. Et la météo n’étant pas très réjouissante pour nous, pauvres sherpas de la Nature, nous sélectionnons notre travail en fonction du ciel. Aujourd’hui, petits pois et plantation de potirons. Demain, préparation des serres pour planter persil, tomates. Mercredi, préparation d’AMAP. Jeudi, encore AMAP et marché. Vendredi, marché et si le Ciel le veut, plantation de la 3^ème saison de courgettes.

Mes dahlias ne sont pas encore en terre, mais je garde bon espoir.

Parce qu’un être exceptionnel a posé son pied en sol français, comme chaque année à cette époque : Albert. Notre saisonnier préféré. Et il aime le boulot qui se voit. Et il est en forme, notre Albert, parce qu’il râlait déjà à 8h03. Je ne sais plus le sujet, mais tout est à matière avec lui… Je me demande s’il ne pourrait pas désherber notre 2^ème saison de haricots (la 1^er étant passée sous la herse tellement il y avait d’herbes). Au moins, on verra son passage et nous, heureux…

Bref, une équipe du tonnerre. Un travail du tonnerre aussi. C’est pour cette raison que je vous espère nombreux aux cueillettes… mercredi 9h30 à 11h et samedi de 15h à 16h30. Des petits pois et encore quelques fraises (et il va falloir trier, mon frère me demandait si vraiment on était censé en cueillir 4kg/H parce qu’il penchait plus pour 0.4kg/H ou alors il devait compter celles qu’il balançait…)

Bonne semaine.