1kg de pommes de terre nouvelles Anaïs
1.3kg de haricots
1.5kg de courgettes
1 bouquet d’herbes aromatiques
1 salade
Magnifique semaine estivale qui malgré tout n’a rien fait pour nos tomates.
Le problème se situerait au fait que les nuits froides ont empêché la fécondation des bouquets, donc des futures tomates. Moralité, ce sera une année sans.
Bonne nouvelle, les haricots ont apprécié. Les courgettes aussi.
En revanche, pas de cueillette, parce qu’on finit de cueillir aujourd’hui et qu’en plus, avec les vacances des uns et des autres, ainsi que le centre aéré qui ferme en Août, il n’y a personne pour indiquer les cueilleurs potentiels.
Il y a aussi qu’avec les nuits froides (encore 8°C seulement ce matin…), les haricots ne vont pas vite en fructification…
On a tout de même finit de couvrir la dernière serre. Mon frère y passe la herse. Restera plus qu’à y mettre l’irrigation et elle sera fin prête pour accueillir la mâche.
Ben oui, à défaut de tomates, on force sur la mâche pour l’automne. Les potirons grossissent… Les choux aussi. Bon, ce n’est pas ce que vous préférez, mais avec un mois de Novembre de Mars à Août, il n’y avait plus qu’eux pour apprécier l’humour de la situation…
Nous, on a passablement perdu le nôtre. Ecocert est content de voir de l’herbe et des lapins apprécier nos légumes (nous un peu moins). L’inspection du travail est satisfaite de nos efforts pour éviter de tuer nos employés (encore qu’on a laissé une prise sans terre au cas où il faudrait en éliminer un…). La maçonnerie de la réserve d’eau résiste à toutes nos tentatives de réparation et mon frère refuse d’y aller seul, des fois qu’il lui arrive malheur (ben oui, il ne veut pas se servir de la prise…). Le gazon devant la boutique est beau. Bien vert. Pour un peu, je m’y étendrais bien un peu pour regarder passer les nuages. La colonne d’eau qui a inondé notre chemin est réparée. Nos 3 lièvres (vous savez, ceux qu’on a enfermés avec nos légumes) ont trouvé 4 lapins pour leur tenir compagnie… Et la météo se refroidit. Dommage, on commençait à apprécier les séances de sauna ou d’hammam journalières…
Bonne semaine.
J’espère que vous avez bien profité des tomates parce que cette semaine, l’été est parti avec les vacanciers… Je n’ai ni tomates, ni courgettes d’avance. Je n’en ai même pas eu assez pour les marchés.
Bref, on en a marre, marre, marre…
Quatre mois qu’on n’a rien, rien, rien… Ça ne pousse pas et quand ça pousse, cela ne rend pas !
On a arraché les 1ers concombres qui ont gentiment transmis tous leurs pucerons à notre 3ème saison de tomates… Les 2è concombres ont eu peur du temps et ont tous crevés en 1 semaine. Génial ! On adore…
Démarrage de mildiou dans la 2ème saison de tomates. Qui heureusement est loin des 2 autres saisons, mais qui de toute façon nous fera défaut.
Suspicion de mildiou dans les pommes de terre. La bonne nouvelle, c’est qu’avec une semaine comme il le prévoit, pas de propagation et surtout on broie les fanes dès la semaine prochaine pour éviter que le peu de pieds atteints touche les tubercules.
Quant aux poivrons/aubergines, nous avons 2 serres. La 1 ère est bien chaude. Nous y avons une partie des aubergines et il y en a. Relativement grosses. Le problème est qu’il y a beaucoup de pucerons et pas assez d’aération. Et vu notre chance, cela prend le même chemin que les concombres. D’ailleurs certains pucerons migrent vers le persil…
La 2ème serre est grande spacieuse, aérée. Les pieds de poivrons et d’aubergines sont beaux. Pas de pucerons, pas de doryphores. Mais ni poivrons, ni aubergines au stade adulte. En fait, ils attendent des nuits chaudes. Parce que forcément, entre 8 et 12°C, c’est un peu frais pour des légumes du Sud.
Marre, marre, marre…
Vous l’aurez compris, cette année, nous avons beau être à la vieille du 1er Août, nous n’en sommes pas plus loin qu’au 15 avril.
Nous passons notre temps à clôturer contre les lapins, surveiller la réserve d’eau qui aurait une fuite dans la maçonnerie, à prier pour ne pas avoir à arroser, à prier pour qu’il arrête de pleuvoir pour le mildiou et pour qu’on puisse désherber sans tout arracher tellement le terrain est humide en surface, à attendre les nuits chaudes, à passer la herse dans ce qui n’a pas pu être désherbé et qui ne donnera rien à part de l’herbe, à semer plus parce qu’il y aura moins ou rien, à déprimer parce qu’on voit les semaines passer et rien pousser.
Cette année n’est pas mauvaise, elle est pire. Notre seul espoir est que le reste de la moisson soit à la hauteur du rendement en orge pour combler les trous. Et pour ceux qui ont des œufs en abonnement, attendez-vous à une augmentation puisque le cours de la céréale ne fait que grimper…
Là-dessus, bonne semaine.
P.S : Et bien sûr, je ne précise pas, mais pas de cueillettes de haricots…
Des tomates plein le panier. Certes, pour ceux qui n’aiment pas, c’est dommage. Pour les autres, profitez parce qu’il n’est pas sûr d’en avoir en septembre. Les risques de mildiou sont loin d’être écarté. Notre marchand de plants nous disait qu’à Orléans, la saison était finie pour tous les maraîchers faisant des tomates plein champs.
Mon père prie le ciel pour être épargné encore 15 jours pour ses patates. Je crois que dès le 1er Août, il saute sur la broyeuse pour éliminer les fanes, donc les risques de mildiou.
Pour les haricots, je ne relance pas les cueillettes pour le moment pour la bonne raison qu’avec ce temps merveilleux, ils ne sont plus visibles dans l’herbe. Donc il faut attendre ceux qui sont en fleurs, encore que l’herbe poussant partout, on ne sait plus si l’on doit sauver les haricots (dont certains ont déjà eu un désherbage, mais manifestement nos haricots ne font pas le poids face à la vigueur de cette herbe magnifique, verte et drue !) ou nos potirons… Et avec l’eau qui tombe tous les jours ou presque, le terrain du bas est tellement imbibé qu’on arrache les haricots en même temps que l’herbe. L’avantage est qu’on n’a pas besoin de la binette. L’inconvénient est qu’on passe notre temps en entretien et cela ne sert pas à grand-chose…
Bref pour le moment, le bilan est qu’on a perdu 9000 salades, 4 rangs de haricots verts, 1 planche de carottes. Sans compter mes bonnes idées de diversification qui n’ont rien donné, soit le chou chinois qui au lieu de nous faire une belle pomme nous a fait de belles fleurs, le chou rouge pointu qui au lieu de venir en même temps que le cœur de bœuf est monté à graine et nos melons ont été dévorés par les limaces (les quelques survivants ont triste mine… et la chaleur risque de nous « faire » de la betterave).
En revanche les betteraves, justement, sont très belles. Mais en même temps, ce n’est pas cela qui nous fait un hiver… mais renseignez vous sur les recettes de betteraves, cela risque de vous être utile. Pour le reste, un peu moins d’eau serait agréable pour gérer l’herbe.
Bonne semaine.
Les tomates qui se lancent, les haricots qui fleurissent, l’été qui commence à y ressembler et nous qui rêvons de chaleur.
La bonne nouvelle, c’est quand même les tomates. Encore que, elles ressemblent à des tomates de fin de saison (peau épaisse et goût peu prononcé…). Normal, me direz-vous, puisque le soleil a brillé par son absence !
Début timide, certes. Mais c’est pour mieux en avoir la semaine prochaine. Bon, aussi, parce que je tourne un peu avec les légumes…
La tétragone a été ratiboisée. Les salades sont si peu grosses qu’on les cherche dans l’herbe (je plaisante, c’est juste qu’il y a un trou puisqu’on s’est fait avoir par le week-end de chaleur qui nous a grillé nos plants. Donc celles-ci auraient bien attendues 15 jours de plus…). Nos concombres ont déclaré forfait sous les pucerons. Donc encore 15 jours de cueille et adieu… Encore que demain, on tente une expérience concluante sur les Reines Marguerites : poudrage d’algues sur les pieds, histoire d’effrayer l’ennemi. Après tout, on n’a rien à perdre. Alors, si les concombres ont une légère pellicule blanche, ce n’est pas du moisi, juste la mer qui est venue jusqu’à vous !
Et la deuxième planche de carottes est riquiquinounette et moche (enfin véreuse).
Par conséquent, on espère beaucoup de nos tomates pour la semaine prochaine…
Naturellement, comme nous ne passons pas nos journées à soupirer après ce qui aurait pu et n’est pas, nous attaquons la plantation choux fleurs et brocolis (je sais, c’est juste pour vous faire baver, mais peut-être qu’avec ce merveilleux temps de Bretagne, ils vont être beaux, non ? Les melons trouvent qu’il fait trop froid (ou peut-être est-ce les limaces qui les ont trop aimés parce qu’il y avait de la belle bave toute luisante…) mais pour les brocolis, c’est impec ! Sauf s’il fait très, très beau en automne…
Et on attache notre 3ème saison de tomates. Et il y a un peu de désherbage aussi. Mais ne parlons pas de choses qui fâchent…
Bonne semaine.
Étant en retard, je ne m’attarderai pas.
Des nouvelles rapides : les poireaux sont finis de planter, nos haricots sont en phase de devenir propres mais pas encore de fleurs, les céleris et les endives suivent le même chemin, les panais, fenouils et carottes sont semés. Plus ou moins dans les bons jours (avec 3 semaines de retard sur les semis, on n’a plus le temps d’attendre après la bonne position des planètes pour être en jour racine, donc advienne que pourra…)
Et pour le reste, des tomates rougissantes mais petites pour la plupart et en nombre très insuffisant pour ne serait-ce avoir que 100g par panier… donc de la patience.
Et naturellement, juillet apporte les premiers jours de vacances et emporte nos premiers vacanciers. Notre exploitation ne faisant pas office d’exception, nous commençons à tourner au ralenti…
Bonne semaine.
1kg de pommes de terre nouvelles
1kg de fèves
1 botte d’oignons
1 botte de carottes
1 chou tête de pierre ou pointu
1kg de courgettes
1 concombre court
0.5kg de tétragones