Il y avait du soleil. Mais ça, c’était sans compter les 100mm d’eau qui étaient tombés qui qui ont eu raison de notre beau machinisme !
Bref, tout le monde était prêt. Et la machine s’est enfoncée (bon, pas tout à fait, mais quand elle fait des ornières de 50cm de profondeur et que nous n’avons pas arraché 5 betteraves, on se dit qu’il vaut mieux essayer autre chose).
Moralité, au lieu de taquiner la betterave, mon père a taquiné la carotte (en laissant une petite équipe bien motivée dans un bain de boue aux betteraves).
Alors qu’il avait été décidé (par Carlos) que nos carottes seront bichonnées et cajolées par nos mains, elles ont été violemment extraites de notre terre par une machine qui ne leur voulait que du mal. L’excuse est qu’on allait être en retard. Parce que, forcément, si l’on met une semaine au lieu d’une journée, les carottes seraient retardées d’autant. Et comme la météo ne veut pas faire que ce qu’on dit (d’abord !), eh bien, il vaut mieux être prudent.
Je soupçonne mon père d’avoir eu envie de faire un tour de tracteur…
Alors cette semaine, on oublie la sécheresse. On pense plutôt à vous mettre le nécessaire pour un bon nettoyage de peau plutôt que des légumes…
Mais trêve de plaisanterie, il faut qu’on avance. Bien qu’on économise du temps, puisque nos 3 pommes sont tombées dans nos caisses (on finira bien par vous les mettre) et que nos potirons ont perdu à cache-cache (nos p’tits gars se sont bien amusés, enfin on est loin des 2700 potimarrons de l’année dernière…), il reste plein de choses à rentrer : carottes (presque finies), betteraves (en cours, mais pas facile), céleris (en projet parce que refroidissement jeudi), choux blancs et rouges (on les admire encore un peu dans les champs), rutabagas (là, il y a des chance que vous les mangiez avant qu’on ne les rentre), radis noirs (trop petits et trop mignons, on attend, et puis, je prends goût à vous entendre en réclamer).
Dans tous les cas, on y arrivera. Qu’importe le moyen, mon père sera là pour le trouver…
Bonne semaine