Si notre printemps de serre continue sur sa lancée, celui de dehors traîne un peu.
Certes pas de pluie pour cette semaine, mais avec ce qui est tombé, il va falloir quelques jours pour travailler la terre sans s’enfoncer.
Donc avec cette météo, j’ai ma serre à plants(ssss) qui est pleine comme un œuf. Ce qui est de saison, mais ne m’arrange pas, parce que les tomates, les poivrons et les céleris raves en ont marre d’attendre.
Ceci-dit, le vent du dimanche des Rameaux était à l’Est à midi (d’après le grand-père, parce que moi, j’étais au coin de la cuisinière et non à regarder la girouette). Ce qui veut dire une dominance du vent d’Est pour l’année et en principe, pas d’eau ou peu. En même temps avec ce qui est déjà tombé… Enfin, un bon arrosage par semaine (40mm d’eau) et la nuit de préférence, ce serait pas mal… Pour la chaleur, on verra plus tard.
Nous voilà un peu bloqués entre une serre trop pleine et un champ trop vide. Entre un soleil trop absent et du boulot trop présent (enfin, il commence à taper avec insistance à la porte…).
La solution est simple : on ferme les yeux…
Dans tous les cas, mon père était sur le pied de guerre ce matin : l’appel du tracteur (ou plutôt de ses pommes de terre, eh oui ! une année passe vite et il est temps de les planter, enfin, il ne faut pas être en retard). Nous autres, ils nous restent le repiquage, le jeu de tétris pour savoir comment imbriquer les cultures pour les prochaines en pensant à ce qui a été planté l’année dernière, le pissenlit (et comme dit mon grand-père : « Il vaut mieux les manger comme ça que par la racine ! ») et la préparation du plant de pomme de terre, parce qu’on les met au chaud pour qu’elles germent mieux. Oui, je sais, pour les autres, il faudrait les mettre au froid pour qu’elles germent moins. Mais au moins, vous êtes sûrs qu’il n’y a pas eu d’anti-germinatif…
Bonne semaine.