0.4 kilo de fenouils
0.5 kilo d’ oignons
0.7 kilo de carottes
1 céleri rave
1 chou fleur
1 persil
1 pain de sucre
L’été s’en est allé en nous laissant ses fruits à récolter. Pourtant, nous hésitons parce que nous savons que plus nos bébés resteront en terre, moins ils pourriront vite… mais risquent de grossir de façon déraisonnable…
En même temps, comme il n’y a pas grand-chose pour cet hiver, peut-être que des carottes énormes ne seraient pas pour nous déplaire…
Donc la betterave attend que nous nous décidions. Attaquons-nous maintenant ? Ou alors, il y a les quelques pommes qui font les belles, les fesses en l’air, et elles, c’est sûr, n’iront pas jusqu’en Avril à moins de les économiser.
Gros dilemme… Nous pouvons toujours attendre une semaine ou deux, le temps de débarrasser les dernières tomates.
Et la patate douce à sortir de terre! Une surprise que nous espérons bonne… Une aventure, bien que nos âmes d’aventuriers ont été mises à mal cette année, et que nous aimons les valeurs refuges. Mais comme nous avons tout suivi le mode d’emploi, peut-être que le résultat sera moins pire qu’en 2012 ? Ce qui n’est, entre nous, pas difficile !
Merveilleuse semaine…
La forêt n’a pas encore mis sa parure d’automne, mais Laure a déjà gratté ce matin.
Nous ne dirons pas qu’il fait froid, mais nous supportons bien la doudoune.
Nos priorités sont donc gouvernées par le temps, et les potirons & co vont prendre leurs quartiers d’hiver. Ce sera un fol après-midi de lancer de courges pour s’entraîner en vue des choux fleurs.
Il y a aussi Super Carlos qui vide les serres pour la salade et la mâche. Adieu tomate et basilic…
Nous sortons les grands voiles blancs pour aider ceux qui restent en terre à pousser. N’entendez-vous pas le Grand Chef ricaner en disant qu’il l’avait bien dit ? Parce que les salades de début Septembre, elles auraient été mieux en serre qu’il disait le monsieur… Mais vous savez bien que les p’tits Jeunes n’écoutent jamais les Vieux… !
Alors nous assumons notre jeunesse et espérons de belles journées ensoleillées…
Certains fenouils sont jaunes et petits. Certains potirons sont bleus et moyens. Certains choux fleurs sont dentelés et en dentelle…
Il y a la mâche à planter plus large, pour voir si c’est mieux.
Les pommes jouent à cache-cache et nous grimpons aux arbres…
Nous regardons l’espace vide de nos frigos en espérant qu’à défaut de pommes de terre, il y aura betteraves, carottes et céleris raves.
Il y a le pluviomètre en haut du poteau… et moi qui attend l’eau pour transférer mon nouveau carré de vivaces avant que les couleurs des asters ne se perdent dans l’hiver.
Nous attaquons la semaine 40, les tulipes ne devraient pas tarder. André partira à la fin du mois. Le calendrier planétaire est arrivé. Il faudra préparer 2017 pour que 2016 ne s’éteigne pas sans la toucher.
Rendre possible le printemps que Juin nous a fait claquer comme un défi… Un beau sujet d’étude, non ?
Merveilleuse semaine…
Cette année, nous ne demandons pas quel calibre pour les pommes de terre et même si vous vous sentez obligés de nous préciser : « grosse », nous répondrons que c’est une option qui n’existe pas. Nous avons de la bille… et de la moins bille.
Nous ne nous attendions pas à l’euphorie. Nous avions raison. Seulement 20 palox toutes variétés confondues soit 5 fois moins que l’année dernière qui était déjà un peu juste. Bref, la patate sera à l’économie, voire pire.
Nous nous tournons déjà vers les collègues qui ont plus de surface (parce que cette année, il n’y avait aucun facteur chance) pour assurer nos arrières avant que le cours ne s’envole.
Donc trois jours de machine pour ramasser les cailloux (et Antoine aurait préféré prendre les pommes de terre beaucoup moins nombreuses !) et nous voilà de retour dans le quotidien. Les serres attendent d’être vidées pour la mâche et la salade. L’herbe n’oublie pas de pousser dans nos épinards et l’heure de semer les choux pointus arrivent…
Il y a aussi eu la petite surprise de la semaine : nos haricots ont brillé par leur mauvaise volonté à lever (un peu comme en 2013) et là, nous avions deux beaux rangs (un peu grignotés par les lapins parce qu’il ne faut pas exagérer quand même !) destinés à notre essaie machine. Mais un sanglier a décidé de nous avancer en labourant le bas du champ… enfin les rangs de haricots sont prêts à être récoltés. Bref, au lieu de la machine, ce seront nos mains qui cueilleront en catastrophe puisque tous les pieds sont arrachés…
Ah ! Quand ça veut pas, ça veut pas ! Heureusement nos 2 planches (je laisse le mystère planer sur la longueur) de panais sont magnifiques !!!!
Merveilleuse semaine…
Panier surprise
Ce message s’adresse à ceux d’entre nous qui consomment des champignons. Plus précisément les 4 espèces suivantes : Shiitake (Lentinula edodes), Russule olivacée (Russula olivacea), Armillaire couleur de miel (Armillaria mellea), et Bolet granulé (Suillus granulatus). Nous pouvons consommer ces espèces mais à condition de prendre la précaution suivante : ne les déguster qu’après une cuisson complète sous peine d’intoxication.
Et surtout ne pas oublier que…
Partie intégrante de la pharmacopée chinoise et japonaise depuis plusieurs millénaires, le shiitake est aujourd’hui mondialement connu, et les connaissances sur ses vertus santé ne cessent de s’étayer. Riche d’une grande diversité de nutriments, dont de nombreux acides aminés et de puissants antioxydants, ce champignon délivre aussi un sucre complexe très spécial par les propriétés anti cancer qu’on lui découvre depuis quelques années.
http://www.plantes-et-sante.fr/remedes/le-shiitake-empereur-des-champignons-medicinaux