1kilo de tomates
1kilo de pommes de terre chair tendre
0.5 kilo d’oignons
2 betteraves
1 poivron vert
1 aubergine
0.4 kilo de fenouils
2 salades
1kilo de tomates
1kilo de pommes de terre chair tendre
0.5 kilo d’oignons
2 betteraves
1 poivron vert
1 aubergine
0.4 kilo de fenouils
2 salades
Il y a ces jours chauds, où il fait bon traîner dehors. Nous flânons, doucement, au milieu des légumes. Nous profitons de la caresse du soleil. Nous bivouaquons entre deux variétés, cherchant la petite bête, arrachant l’herbe qui se rebelle. Nous regardons ce qu’il reste à faire. Nous anticipons sur ce qu’il y aura. Nous attendons les épinards, félicitons la tétragone, pensons que tout aurait pu être pire. Nous constatons que les aubergines blanches sont trop nombreuses, que les poivrons ont tous chopés des coups de soleil, que les tomates de la 3è saison ont une sale tronche… Nous savons qu’il n’y aura pas assez de pommes de terre, de potirons (et compagnie). L’agréable surprise de voir que, finalement, les céleris raves ne se sont pas noyés, que la betterave reprend du vert après avoir été jaune tout l’été. Il y a les haricots que nous avons semé, semé, semé… pour ne rien avoir. Il y a la salade qui n’a été belle qu’après avoir été plantée le 20 juin (normal puisque ce n’est pas du riz !). Il y a l’herbe dans la chicorée, les épinards à biner derrière nous. Il y a ces minutes de discussions où nous nous croisons. Des idées un peu folle, des envies de serres pour avoir des courgettes maintenant, pour avoir de vraies rotations, pour avoir chaud les jours de grisaille. Nous avons la rosée le matin, l’arrosage la journée, les collègues à cent mètres qui travaillent. La pensée qu’encore une fois, il ne faudra pas louper le printemps pour joindre les deux bouts de légumes.
Et puis les patates. Quinze jours où plus rien n’existe. Encore que cette année qui est pire que l’année dernière, qui était pire que 2014 qui était moins bonne que 2013, cela risque d’être rapide… ou alors non, parce que les billes passent à travers la machine, alors nous serons à tirer nos caisses pour les ramasser. Quelques heures tous ensembles à se lamenter sur le manque de patate, sur le manque de calibre, sur le manque de vent… Et aussi quelques heures à papoter, à oublier la terre et nos courbatures…
Merveilleuse semaine…
2 kilos de tomates
1 aubergine
0.8 kilo de carottes
1 kilo de pommes de terre chair tendre
2 salades
0.4 kilos de tétragone
Souvent quand vous nous cherchez dans les champs, il faut écouter et nous sommes là où il y a de la musique.
Avant le portable, il y avait les radios portatives (et les piles !!!). Maintenant, il y a la musique. Partout. Parfois braillant. Avec une enceinte. Souvent avec un son de mauvaise qualité. Dans nos oreilles. Au hangar, bloquée sur la seule station que nous captons. Nous nous trémoussons (parfois et seul). Il y a les chansons débiles qui font sourire et qui restent. Il y a nos humeurs. C’est aussi une façon d’échapper aux têtes à têtes avec nos légumes. Cela devient un souvenir qui nous rattrape hors de nos champs quand nous entendons un air qui nous a accompagné.
Souvent les conversations remplacent la musique. Mais seul, nous la mettons, au fond de notre poche ou dans le sac d’élastique au persil. Sur la brouette aux fleurs. Au fond de la poche d’imperméable les jours de pluie.
Imaginez : l’immensité du champ, une pluie fine tapotant sur la capuche, des haricots humides, la terre avalant vos bottes et cette petite musique, comme la promesse d’un bon moment.
Parce que la vie est plus légère en musique. Parce que le samedi soir, notre lit est plus attractif qu’une piste de danse. Parce qu’à cet instant, il n’y a personne autour de moi… sauf cette musique, un peu idiote, très souriante qui donne au lundi un air de fête malgré la bruine et tout ce qui nous attend dehors!
Merveilleuse semaine…
Cette semaine, je mets les bouts. De l’égoïsme, un maillot, mes filles, mon mari et nous quittons les légumes.
Deux jours d’infini gris. Deux jours à ne pas entendre l’arrosage. Deux jours à respirer la mer.
Oublions la terre. Sourions à ce qu’il restera aux autres. La liste est faite. Le champ peut s’effondrer, je m’en fous. Pendant deux jours, je serai ailleurs.
Pour mieux apprécier ce qu’on a. Pour chérir ma binette. Pour compter les minutes avant votre retour de vacances.
Après tout, les choux sont propres. Les céleris aussi. Les poireaux également et mon père ne chuchote pas encore aux oreilles des pommes de terre.
Le moment est parfait.
Juste deux jours à ne rien faire, si, à rire, à manger et à rendre possible l’automne.
Deux jours à envisager le meilleur, parce que Juin a été le pire de 2016.
Deux jours à apprécier la liberté d’avant l’école.
Même si j’aurais pu les passer au milieu des légumes. Ne pas avoir d’horaire. Encore un peu, juste un peu.
Merveilleuse semaine…
Angel Moioli , producteur de champignons à Evecquemont dans les Yvelines nous propose depuis 4 ans de déguster ses champignons.
Ils étaient auparavant élevés dans une carrière à Montesson, mais depuis peu, Angel les cultive à Evecquemont.
Proposés en circuit court sans intermédiaires, cueillis du jour, les champignons sont extra frais, croquants et savoureux.
Si vous êtes intéressés, je vous prie de venir émarger le contrat d’engagement le jeudi 11 ou le jeudi 18 septembre entre 19 et 20 heures rue Descartes et de me remettre par la même occasion vos deux chèques que je transmettrai à Angel.
Voici ci-dessous toutes les informations concernant le panier.
AMAPicalement
Gisèle
2 kilos de tomates
1 aubergine
0.5 kilo de carottes
1 céleri rave
2 salades
2 betteraves
1.5 kilo de tomates
2 aubergines
0.4 kilo de fenouils
0.5 kilo d’ oignons jaunes
1 herbe
2 salades
Il y a les jours où le soleil dore notre peau, où le vent danse avec les feuilles, où l’arrosage égaye nos oreilles. Il y a les jours où la pluie chante sur les serres, où les camaïeux de gris nous rappelle la Normandie, où la flaque de boue est une part d’enfance.
Mais parfois, le soleil ne fait que piquer et l’eau gouttant sur le bout de notre nez nous agacer.
Et puis, notre botte reste au fond de la boue. Alors nous rions. C’est notre vendredi.
Vous ai-je déjà raconté nos vendredis ? Parce qu’il peut y en avoir plusieurs dans une semaine…
Vendredi est le jour où nous sommes fatigués. Vous savez, ce jour où rien ne va et peu importe le sens dont nous nous y prenons. Ils surgissent sans crier gare. Nous pouvons nous cogner à tous les chambranles de porte, faire tomber une pile de légumes, glisser là où nous le savions, se retrouver tremper par la fuite (que nous surveillons toujours !) du tuyau, mettre la main dans un potiron pourri…
Et partir dans un fou rire. Rire à en perdre haleine.
Et emporter notre entourage avec nous.
C’est un peu notre weekend d’une journée, notre graine de folie, notre porte dérobée.
Donc nous rions quand nous pourrions dire : « ils ont touché le fond mais creusent encore »… mais après avoir bien râlé, parce que, quand même, la pluie qui mouille les fesses sous prétexte qu’elle n’est que passante, c’est pas d’la juste…
Merveilleuse semaine…
Bonjour à tous !
Je serai parmi vous le jeudi 22 septembre lors de la distribution, avec des colis de bœuf.
Bien que cette date marque le début de l’automne, je vous propose à cette occasion l’option « grillades » en 5 ou 10 kg au prix de 16 € le kg avec côte, divers steaks et grillades et pour moitié du colis saucisses/merguez (50/50 ou 1OO/O ou 0/1OO à préciser à la commande); Comme d’habitude, le nombre de côtes étant limité, je prendrai les commandes par ordre d’arrivée. Bel fin d’été et à bientôt,
Jean-Luc Seignez
GAEC Champs Libres