Après avoir un bref aperçu de ce que pourrait être le printemps, l’hiver s’invite au réveil. Un tapis blanc couvre le champ et ralentit notre motivation. Nous nous réjouissons de ne pas avoir été trop enthousiaste (enfin de ne pas avoir eu trop de temps surtout !). Les serres se remplissent un peu trop vite à notre goût et quelques invités surprises entrent, alors qu’en principe, le champ leur tend les bras à cette période. Mais peut-être qu’à voir nos pousses attendre pour grandir, nous savions déjà un peu que l’année ne serait pas d’une grande précocité. Manifestement, ils sont plus doués que nous pour prévoir le temps.
Donc, au final, les tomates et les courgettes sont repiquées, je traîne un peu pour semer les prochains choux raves et les fraisiers patientent dans le frigo. La mâche avait entamé son ascension vers le ciel, mais le froid l’agace (et nous le remercions parce que nous pédalons beaucoup moins vite qu’elle !)
Doucement, nous regardons demain, prévoyons notre travail, en changeons le sens quand on nous contrarie et mettons un pied devant l’autre… l’été sera forcément au bout du chemin.
Merveilleuse semaine !