Nous allons partager des crêpes pour fêter l’année 2018. Que ça saute…..
Nous allons partager des crêpes pour fêter l’année 2018. Que ça saute…..
Pour accompagner nos flocons voltigeant dans le ciel, quelques potées…
Autant vous y faire, en regardant le planning des autres années, rien de nouveau avant mi-Mars. Alors pour ne pas vous déprimer de trop, nous avons demandé à Fabien Frémin qui a de la place pour stocker ses courges correctement, de nous en échanger pour varier les plaisirs… Donc ce sera soupe à la courge musquée en semaine 7.
En attendant régalez-vous avec nos choux…
1 kilo de pommes de terre fermes
1 kilo de carottes
½ chou vert
0.6 kilo de panais
1 pain de sucre
0.6 kilo de betteraves
0.7 kilo d’oignons
0.6 kilo de navets
Quelques flocons pour nous rappeler que l’hiver est encore là. Il nous murmure que Février le doux serait le pire de tout, alors il met son blanc manteau. Nos doigts ont froid. La buée s’échappe de nos bouches, et il neige quelques flocons. Le bonhomme est loin. A peine verrons-nous nos traces sur le sol. Nous attendrons un petit rayon pour nous accompagner dans le champ, préfèrerons le travail sous serre. Cela tombe bien, il faut bêcher les tours, pour enlever orties et liserons, pour nous réchauffer aussi.
Cette semaine, il faut semer les tomates et le ciel est tout blanc. L’été dans les mains, nous rêvons de cheminée. Les enfants attendaient après elle. Pas nous, mais nous sourions à l’idée qu’un petit tapis ferait leur bonheur. Doucement, l’hiver envahit le champ et ralentit nos feuilles vertes qui, pourtant, semblaient s’allonger. Quelques heures, ou quelques jours, dans de la ouate. Un peu coupé du monde. Un petit bout d’enfance à notre portée.
Merveilleuse semaine !
2 kilos de pommes de terre fermes
1 kilo de carottes
1 céleri rave
0.3 kilo d’ échalotes
0.3 kilo de chicorée
1 part de chou blanc
0.3 kilo d’ oignons rouges
Bientôt, nous serons 4. Un p’tit nouveau. Nous espérons un Abdel que nous pourrons attacher à la chaise quelques temps… Il y a aussi Olivier qui a promis de revenir et notre Trop Mignon qui nous dit penser à notre offre d’emploi quand il aura fini sa formation.
Encore 3, mais le nombre va changer et le travail nous envahira. Nous le tenons un peu à l’écart. Nous remontons encore la couette au-dessus de nos têtes.
Tout est repiqué, il reste les épinards à semer et quelques serres à nettoyer. De la salade devrait arriver. Les tomates sont bientôt à semer mais pour le moment, les graines ne sont pas disponibles. Il nous restera quelques heures à couper la chicorée, un peu immobiles, un peu frigorifiés. Nous nous réchaufferons avec l’arrachage de poireau ou le triage des pommes de terre. Nous avons repris la binette pour ne pas nous laisser déborder. Les tulipes pointent le bout de leur nez. Les cernes sous les yeux de Carlos aussi. Quelques rayons donnent une jolie lumière au champ et le futur se dessine devant nous. Une année nouvelle. Encore un peu d’huile de coude. Une envie de légèreté. S’amuser semble envisageable. Alors, allons-y !
Merveilleuse semaine !
Vous l’aurez compris (enfin ceux qui nous suivent sur Facebook), le fils de Carlos a bousculé le calendrier et est arrivé plus tôt que prévu. Donc pour laisser Carlos profiter le plus possible, un petit panier facile pour nous (et qui change aussi un peu!)
Bien que, pour utiliser le chou (et en faire avaler une bouchée à mes filles), j’ai fait revenir un gros oignon dans (beaucoup) de beurre, coupé mon 1/2 chou en fine lanière, mélangé à 2 pommes sucrées (en occurrence de la Story qui réjouit notre besoin de Blanche Neige par sa jolie couleur rouge), ajouté 40cl d’eau et je suis partie vaquer à mes occupations la 1/2 heure qui suivait. Une réussite pour moi et une fille… La deuxième a déclaré forfait…
1kg de pommes de terre fermes
0.5kg de carottes
1 radis noir
0.8kg d’oignons jaunes
1 coulis de tomates
0.2kg de mâche
0.5kg de topinambours
0.5kg de pain de sucre
0.4kg de poireaux
Semaine 4: et déjà le travail nous courre après…
Nous sommes 3 (oui, parce que le Grand Chef et l’Ancêtre ne compte pas vraiment dans les champs, non ?) et le travail remplit juste nos journées. Nous ne sommes encore que 3 et le petit bonhomme de Carlos a trouvé qu’il était temps de bousculer son père en arrivant plus vite. Alors nous courons un peu. Alors nous essayons de nous faciliter la vie. Nous accélérons la cadence aussi, mais ça, nous en avons l’habitude. Nous ne sommes toujours que 3 à ramper dans la boue, ou à flotter sur l’eau (si, si ! c’est l’impression que nous avons quand nous voyons l’eau à fleur de terre !). Nous semons nos heures de folies : un peu de fenouils, des choux raves, beaucoup de persils et des bettes, de la betterave, quelques épinards pour combler une bâche. Le soleil pointe, et les feuilles font leurs plus belles. Millimètres par millimètres, elles s’allongent et nous laissent croire à tous les 3 qu’elles se feront tendres sous nos mains. Puis la pluie claque les carreaux et nous cherchons l’abri. Le silence gagne et les rires reviennent. Nous sommes juste 3. Un peu pour la première fois. Un peu comme toujours. C’est sympa de se retrouver juste nous. Ce début d’année est un grand bazar. Où tout semble trouver sa place mais pas comme nous le prévoyons. Bref, c’est avec un p’tit sourire en coin, que tous les 3 et cette année rock’n roll déborderons… de quoi ? là est toute la question !
Merveilleuse semaine !
Ce sera sous la pluie que nous préparerons les paniers de cette semaine, donc c’est une envie de plats chauds et mijotés qui a guidé nos choix (en même temps, nous n’avons plus que des légumes d’hiver et le manque de lumière n’allonge pas nos petites feuilles vertes!)
Bref, avant de trouver qu’il y a trop de poireaux ou de navets, pensez à nos supers costumes d’hommes verts au milieu de la pluie pour mieux apprécier ce que Dame Nature permet à l’hiver de donner… parce qu’il manque plein de degré pour cultiver des courgettes 😉
1 kilo de pommes de terre fermes
0.5 kilo de navets
1 part de chou rouge
0.7 kilo de poireaux
0.8 kilo de betteraves
0.5 kilo de carottes
0.3 kilo de chicorée
0.3 kilo d’ oignons rouges
0.5 kilo de panais
Il y a le moment où vous regardez par la fenêtre et vos yeux se posent sur les gouttes qui parcourent les vitres, donnant seulement l’envie de se réfugier près d’une cheminée. C’est vous dire, si le travail extérieur nous attire… Et puis, il y a le moment où la pluie s’est calmée, mais menace toujours, d’ailleurs Météo France nous indique qu’il ne faut pas rêver. Mais vous vous précipitez sur votre imper, enjambez pantalon étanche et bottes d’un seul saut et bravez les intempéries. Au mieux, il n’y aura que du vent qui mettra à mal votre superbe coiffure. Au pire, le déluge s’abattra sur vous et gèlera vos petits doigts protégés par des gants pas tout à fait prévus pour ça. L’avantage est que nous avons tellement d’épaisseur sur nous que nous nous réchauffons vite à bouger un minimum. L’inconvénient est que, parfois, nous étouffons, engoncés dans nos pulls…
Bref rien n’est parfait, juste le bonheur d’un petit rayon de soleil qui nous rappelle qu’après la pluie, le beau temps…
Merveilleuse semaine !