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31 janvier 2019
14 février 2019
28 février 2019
1 mars 2019
14 mars 2019
Vous ai-je avoué que vous croulerez sous la courge jusqu’à extinction du stock?! Cela marchera aussi pour le fenouil et les épinards… Oui, je sais, vous voulez des oignons pour vos petits plats qui mijotent sur la cheminée. Et du poireau parce que vous en avez envie maintenant. Sauf que moi, mon poireau, il m’en faut jusqu’en Avril parce que mes tomates, elles n’arrivent pas aux premiers rayons avec vos désirs…
Bref, l’automne offre plein de possibilités de diversité, mais l’hiver ricane de s’emparer des plus gélifs… Au final, nous ne sommes toujours pas au summum de nos compétences. Nous travaillons à réduire ce qu’il y a de trop, à mieux gérer ce qu’il n’y a pas assez et à devenir des Dieux… mais au mieux, cela ne se verra que l’année prochaine… Alors profitez des dernières tomates, des derniers haricots, soyez soulagé de ne pas avoir de panais cette année et cherchez des recettes pour le Kale parce qu’il y en a peut-être un poil trop dans le champ…
1 part de courge
0.5 kilo de carottes
0.4 kilo d’oignons
0.2 kilo de chou kale
2 fenouils
0.6 kilo d’épinards
0.8 kilo de tomates
0.3 kilo de haricots verts
Nous arrêterons de faire le marché bio des Batignolles à la fin de l’année.
Nous commençons à le chuchoter auprès de nos clients, en nous excusant un peu, parce qu’il y a plein de belles rencontres sur ce marché. Parce qu’il m’a vu un peu grandir, enfin devenir adulte. Il a été une prise d’autonomie, une échappatoire anonyme à ma mère lors de sa maladie (et peut-être est-ce parce qu’elle aurait eu 60 ans aujourd’hui que j’en parle justement maintenant) et l’ancrage dans mon métier d’agricultrice.
Ce marché, nous l’avons commencé le 4 janvier 2003 avec nos dernières aubergines de la saison. Le ciel a déversé de beaux flocons blancs toute la matinée. Notre première commençait sur des chapeaux de roues, il nous a fallu 7h pour regagner nos pénates avec quelques fous rires et des envies de faire pipi, bloquées sur la A13 avec ma tante…
J’y ai rencontré mon mari. Il y a eu celles que nous appelions les Espagnoles. Nous avons continué les fleurs là-bas alors que mon frère n’en voulait plus sur Maisons-Laffitte. Les filles régnaient sur le stand, parce que nous ne voulions pas de mec. Le hayon s’est effondré, heureusement à vide, une roue a crevé durant le trajet, la boîte de vitesse nous a lâché au retour. Il y a une Roumaine qui fait la manche depuis 15 ans. Les gens à qui nous osons demander leur métier. Nos chouchous, tellement gentils. Nos kikis, tellement horribles. Les fous rires. Les matins où le vendeur nous plante (parce qu’il est soit disant malade… mais à 4h, je crois que ce n’est pas la bonne maladie !). le samedi de pluie, un jour noir où tout reste gris et l’eau qui s’infiltre en délayant notre bonne humeur. Le moment où le client nous demande ce qui ne va pas parce qu’on est plus renfermés que d’habitude. Le lever du soleil sur le Sacré Cœur. La brume sur le terrain d’aviation à St Cyr. Paris qui se déshabille et qui change de costume. Ceux qui boiront notre sang, disent-ils au petit matin. L’odeur des pains au chocolat. Pousser les voitures avec le camion. Trouver les noctambules désappointés parce que la fourrière est passée avant eux. Les premiers clients de l’aube. Ceux qui nous arrachent un sourire. Les VIP de Chantal qui a maintenant 83 ans. Les jolies filles qui attirent le regard de Sami et le perdent…
Mais voilà, quand nous avons commencé Batignolles, nous étions mes grands-parents, mes parents, ma tante, mon frère, Vitor (importé du Portugal en 1997 par une ami d’enfance folle de lui), Carlos (le frère de Vitor) et moi, avec pour saisonnier Albert, le père de notre Super Carlos actuel. Maintenant, il y a mon père, Laure qui est arrivée en 2005, Carlos (arrivé en 2008) et moi avec 3 saisonniers cette année, soit moitié moins.
Nous avons tous grandi, et la vie nous a apporté de jolis présents. Nous avons fait beaucoup d’erreurs et en ferons encore, mais nous avons trouvé une belle harmonie où le travail ne prend plus toute la place.
Alors certaines choses doivent suivre le courant de l’eau pour garder le plaisir…
Merveilleuse semaine !
Après un dimanche très, très automnal et bien, les tomates disparaissent et commencent à faire place aux poireaux!
C’est donc au coin de la cheminée que je vous invite à profiter des soupes ou purée agrémentées de courges ou de céleris avant de vous glisser avec un bon bouquin dans le canapé…
Mais comme les journées ont encore quelques surprises de beauté (comme un chevreuil mâchouillant notre salade que vous n’aurez pas…), des petites carottes râpées bien sucrées avec une petite salade d’épinard (à défaut de laitue…) régalerons ces souvenirs de chaleur…
Et pour ceux qui croiseront Carlos cette semaine, son père nous a quitté jeudi dernier et c’est un peu triste avec la tête ailleurs qu’il a repris le travail aujourd’hui… il est donc fort possible que quelques erreurs se glissent quand ses pensées seront dans ses souvenirs…
0.5 kilo de pommes de terre grenaille
0.6 kilo d’épinards
0.4 kilo de fenouil
1 céleri
1 part de potimarron
1 kilo de poireaux
1 botte de carottes
Allez savoir pourquoi, nous avons beaucoup de demandes sur notre ressenti 2018… Nous avons tendance à dire que pour le moment, l’année ne sera pas notre meilleure, mais loin d’être la pire… Mais cela nous interpelle, parce que tout n’est pas rentré et qu’il est difficile de savoir. Et invariablement, nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui n’a pas réussi (et oublier nos petites victoires !)
Donc petit tour d’horizon…
Cette année fut compliquée entre le printemps très, très pluvieux qui ne nous a pas mis en avance sur les plantations et a permis à certaines maladies de se développer… Mais la terre était chaude et nos cultures ont bien rattrapé le retard. Pour les mauvaises surprises : les concombres courts qui ont eu la fusariose (et l’ont filé aux longs !) et comme c’est une maladie qui peut rester plusieurs années dans le sol… comme la deuxième saison a suivi le même schéma alors que dans les 2 serres assez éloignées et sans précédents de courges depuis 4 ans, nous envisageons un problème au niveau du lot de graines (même si l’on nous assure que personne d’autre n’a eu ce problème !). Il y a eu les tomates, toute une serre d’impactée par le botrytis… avec pour répercussion une altération du goût et de la texture sur une partie de la Virgilio, mais comme nous croulions sous la tomate dans cette serre, cela nous a permis de les passer en coulis. Les choux fleurs sont partis avec les eaux de Mai, donc le temps de relancer, il y en aura peu et en retard. Les panais qui ont trouvé que trop, c’était trop chaud. Le chevreuil et son histoire d’amour avec nos salades. Et les courges, enfin surtout les potimarrons, qui ont l’intention de pourrir avant d’être mangé…
Dans les réussites, le peu d’enherbement du champ (bon, d’accord, le manque d’eau nous a aidé), la gestion des épinards d’automne (nous sommes très fièrs), les courgettes, l’histoire d’amour du chevreuil et de nos salades (c’est trop mignon, même si nous voulons tous les voir dans notre assiette !)et l’entente dans les champs…
Bref, pour le moment, c’est pas mal…
Merveilleuse semaine !
Ce dimanche c’est la fête d’automne (grande brocante) à Elancourt et elle se déroule au pied des jardins (boulevard Bernard Grégory). Profitons de cette occasion pour diffuser nos idées sur les projets de destruction de nos jardins familiaux.
Les tomates font leurs derniers tours, les petites nuits fraîches (et le gros coup début Août) les fatiguent un peu… Quelques haricots pour avoir l’ été sous la langue et de beaux épinards pour que nous passions beaucoup de temps dehors! Un peu de persil pour aromatiser et le début des fenouils…
Les patates sont petites parce que, comme l’année dernière, ce sont les rebelles que nous ramassions derrière la machine, et pour ceux qui se posent la question, c’est de l’Allians, chair ferme.
1 kilo de pommes de terre grenaille
0.3 kilo de haricots verts
0.6 kilo d’épinards
1 betterave
persil
0.4 kilo de fenouil
0.8 kilo de tomates
1 botte de carottes
Cette semaine, nous finissons de récolter les patates, après quelques pannes et quelques tours de passe-passe pour caser le temps nécessaire à tout… Nous passerons donc aux pommes en traînant nos petites échelles. Ce n’est pas ce que nous préférons, mais elles sont tellement mignonnes dans leurs arbres que nous allons les faire tomber !
Il y aura aussi la mâche à planter. Pas très en avance cette année, mais, à chaque jour, sa peine !
Les épinards poussent plus vite que nous le voudrions et pourtant, chaque année, c’est le même : nous ne leur faisons pas assez confiance ! Et le persil nous fait une belle poussée de croissance avant l’automne… Nous rappelons que le thym ne pousse pas en hiver et qu’il est temps de le faire sécher si vous en voulez en stock pour vos petits rhumes !
Au final, ces semaines nous servent surtout pour nous préparer aux petits matins froids. Le moment de ranger l’été au cellier est venu. Chaque semaine, le champ nous donnera sa chair pour pouvoir se reposer cet hiver…
Merveilleuse semaine !
De l’automne qui déborde du panier…
Juste des tomates pour prouver que l’été s’accroche, mais sans illusion puisqu’elles ont tout donné début août avec leurs copines aubergines…
Alors, c’est le cycle de la courge qui recommence… accompagnée des fenouils. Et les poireaux ne tarderont pas!
1 kilo de tomates
1 part de courge
1 kilo de pommes de terre tendres
1 céleri rave
1 botte de fenouil
0,4 kilo d’épinards
1 botte de carottes