Le combo gagnant est l’herbe avec la pluie… le petit coup de soleil nous permet juste de nous noyer sous elle… le sol est encore trop humide pour que nous laissons les fraisiers à côté de la vilaine herbe qui lui donne de l’ombre. Les haricots crient à l’aide, à moitié étouffés par ces vilaines adventices. Cette semaine semble idéale pour régler le problème. Sauf que choux et poireaux font le chant des sirènes… donc nous planterons beaucoup, désherberons un peu, récolterons entre deux et opterons pour une course de fond…
Mais il faut quand même remarquer l’épanouissement de notre ciboulette. Il y a les fraises qui ont bu tout ce qu’elles pouvaient et sont peut-être un chtouille gorgées d’eau, ce qui rend leur conservation plus aléatoire (mais le faisan les aime beaucoup, beaucoup)
Nos haricots qui viennent, ou pas et en pagaille. Bref, un joyeux bordel où nous perdons notre tête.
Et notre nouveau jeu, éliminer les stagiaires… même si pour le coup, nous ne faisons pas grand-chose. Ils sont fragiles, ces p’tites bêtes… Entre ceux qui suivent des formations de reconversion mais disparaissent avant de faire le stage et notre petit bonhomme, futur ingénieur, qui choisit le monde agricole pour son stage ouvrier mais qu’une semaine à visiter la terre a un peu cassé…
Nous espérons surtout que l’herbe nous attende sans décider d’embrasser le soleil parce qu’il nous faudrait un tout petit peu plus de temps. A quand les journées de 48h… ?!
Et n’oubliez pas notre porte ouverte vendredi 28 juin: visite des champs à 19h, auberge espagnole (chacun apporte et tout le monde partage un plat) à partir de 20h et musique avec les Railroad Stromp à 21h…
Merveilleuse semaine !