Cette semaine, nous avons notre deuxième livraison de tomates pour les coulis, une visite de la chambre d’agriculture pour regarder nos chiffres de culture (temps de travail, rendement, etc …) et nous nous replongeons dans la préparation de la rentrée.
Car après vos vacances, vous serez nombreux à vouloir des légumes. Donc en plus des légumes d’été, l’automne s’invitera : courges, céleris et poireaux commenceront. Et vous arrêterez de bouder nos bettes (car oui, en ce moment, les poules les apprécient plus que vous, alors qu’elles sont au mieux de leur croissance et bientôt ne pousseront plus alors que vous vous battrez pour en avoir une botte rikiki … mais c’est une autre histoire !).
Dans exactement 15 jours, la folie de la rentrée reprendra tout le monde et nous préparerons à tour de bras. Nous n’aurons plus le temps de toucher une binette et le Grand Chef nous pourchassera pour arracher ses pommes de terre.
Nous en avons tous conscience dans les champs et espérons cette effervescence, même si le rythme aoûtien nous fait apprécier quelques heures creuses en nous disant : « aujourd’hui peut-être ou alors demain … ». Bien que Carlos soit toujours au taquet (et nous déprime parfois dans sa volonté de ne rien lâcher, parce que nous, oui, nous prendrions bien ces quelques heures pour flâner même s’il reste ces quelques herbes à arracher…).
Mais dans 15 jours, il n’en sera plus question. Il faudra aller vite, vite. Penser à tout. Ou à rien. Sourire de retrouver l’ambiance de reprise. Hurler de voir la liste s’allonger. Nous maudire d’avoir rajouté des melons et des oignons blancs au planning (heureusement, Baccary est en plus cette année !).
Et pour le moment, nous réfléchissons à l’endroit où sera planté le persil (serre verre ou plastique pour cet hiver), au fait que nos graines de salades ne sont pas encore arrivées (pour cet automne), à prier pour que les navets et radis noirs ne soient pas dévorés (par les altises), au plan B de 2021 si les altises sont toujours aussi présentes et menacent nos crucifères (ben, nous essaierons encore la patate douce, donc si l’été 2021 est pourri, vous saurez que nos désirs de patates douces provoquent un été 2012 ou 2016), et trions nos voiles car il faudra bien finir par semer nos navets. Car nous ne nous avouons pas vaincus ! Ce n’est pas parce que nous n’aurons ni choux de Bruxelles, ni Kales, ni choux rouges et peut-être quatre choux blancs que nous laisserons ces vilaines bêtes dévorer nos navets sans rien faire (honnêtement, nous espérons plus en la baisse des températures qu’en notre voile).
Merveilleuse semaine …