Semaine 3 : quand le temps ne motive pas …
Aujourd’hui, je regarde par la fenêtre et je me dis que peut-être vous n’aurez ni choux de Bruxelles, ni chicorée … Le temps est vraiment trop vilain pour s’aventurer dehors.
Vous me direz : c’est l’jeu, ma pauv’ Lucette !
Ben moi, je dis qu’il est nul, ce jeu … Alors, en attendant l’éclaircie, nous nous cachons (encore que Carlos-le-Fourbe doit être prêt à arracher du poireau parce qu’ici, le lundi, c’est poireau). Il y a les heures où nous restons au bureau (notre seule pièce chauffée), puis les heures où nous traînons en serre et les pires, quand le ciel n’est pas coopératif, celles où nous coupons les quantités pour un passage rapide en extérieur.
Préparer le printemps devient presque un métier fictif quand le vent tape au carreau de la serre, volant la vedette aux notes de pluies qui s’écrasent sur le verre. Nos journées se raccourcissent et c’est de mon canapé que je profite du déchainement naturel.
Les salades sont à planter en serre. Il y a les premiers semis aussi. Nous tentons les radis. Un peu tôt mais, si la luminosité n’y est pas, les températures plus douces qu’il y a 6 ans grappilleront éventuellement quelques précocités puisque vos envies le sont. Nous jouons et peut-être gagnerons-nous …
Fenouil, chou rave, persil, bette, navet, betterave sont semés. Ensemble et, pourtant, aucun n’a le même rythme. Le printemps les bousculera gentiment jusqu’à nos assiettes. Nous assurons l’intendance …
Mais pas tout de suite, la Nature n’est pas assez raisonnable pour nous ce matin …
Et encore très belle année 2023 !