Le moment où l’herbe envahit nos premiers semis extérieur est arrivé. Avec toute cette magnifique eau, nous savions que notre futur serait à 4 pattes, à distinguer nos semis des vilaines adventices. Et que plus rien n’existerait à partir de cet instant.
Sauf les fraises. Petits rubis rouges tant attendus. Si convoités par nos ravageurs (encore que les petits pois semblent sur la même marche du podium des convoitises). Donc c’est au ras du sol que nous passons notre temps entre désarroi et extase face à la nature qui offre le pire… et surtout le meilleur !
La météo et le ciel sont souvent en désaccord si l’on ne prend pas soin de regarder toutes les 5min… donc un programme assez décousu avec un panier avec peu à peser cette semaine…
Des semaines où les dimanches s’invitent au milieu. Où le soleil s’installe, indolent. Où le ciel rosit à l’aube et s’étire d’or le soir. Où la brume accompagne les planteurs de choux. Où les limaces goûtent à chaque fraise. Où les poireaux deviennent engrais vert. Où la vie prend une douceur sucrée. Où le temps s’arrête un peu. Où les tomates sont en attente d’attachement. Où la serre à plants se vide. Où l’équilibre entre travail et loisir est sur la rupture. Où nous espérons… mais quoi ?