Archives pour février 2025

Le panier du 06 février 2025

dimanche 2 février 2025

Un an et un trimestre d’eau commencent à laisser beaucoup de blanc dans les champs… Le constat est un sol gorgé d’eau et, si nous devions semer demain, ce serait impossible si nous voulions voir une plante grandir… Bref, de mauvaises saisons, nous savons gérer. Il est maintenant temps qu’il change pour que, dans 6 semaines, nous puissions commencer à envisager un printemps serein (avec autre végétal que des patates…).

Et je ne l’ai pas précisé la semaine dernière mais les courges ne sont pas à nous. Les jardins enchantés avaient trop de courges et pas assez de pré pour le cheval de leur fils. Un troc a eu lieu et empêche ainsi d’avoir 5 kg de céleri… encore que, je plaisante, nous n’en avons pas tant que ça…

1 betterave

1 céleri

1 part de courge

1 pain de sucre

0,15 kg mâche

0,4 kg échalotes

0,6 kg poireau

0,7 kg pommes de terre fermes Allians

La gazette du 03 au 07 février 2025

dimanche 2 février 2025
Photo Dominique Viger

Entre brouillard du bout du monde et timide éclaircie, les semaines se polarisent sur l’entretien. Entre la pompe en mode Diva et les fraisiers en mode je-veux-être-le-plus-beau-pour-aller-danser, les journées s’écoulent et il fait même chaud dans nos p’tits cirés verts. Le sentiment de solitude trouble nous colle au corps dans nos champs tout blancs. Les fées sont bien cachées et le ciel pleure. Nous fichons la paix aux quelques feuilles (d’épinard) qui se déploient et reprenons la binette pour les carottes de mai. Nous devenons funambules à marcher sur l’eau et ne remplaçons pas le pluviomètre qui a explosé de froid. Nous repoussons les semis et comptons les jours théoriques avant de planter en terre. Nous savions que les années sèches étaient du gâteau. La pratique confirme que nous détestons les activités aquatiques. Le ciel est bien trop triste. Un an et un trimestre qu’il est malheureux. De vie d’agriculteurs, nous n’avons jamais vu Brest s’installer en vacances chez nous. Nos légumes nous regardent avec leurs petites racines dans l’eau en se demandant si nos bottes sont assez grandes et s’ils ne seront pas bientôt des moules accrochées à leur rocher à cause de la vilaine sorcière…

Belle baignade !

PS : si la Météo ne nous trahit pas, elle fait courir la rumeur que le soleil viendrait nous voir…