0,6kg panais
1kg pdt ferme Ditta
1 chou fleur
0,6kg poireau
0,3kg mâche
1 salade
0,6kg épinard
0,6kg panais
1kg pdt ferme Ditta
1 chou fleur
0,6kg poireau
0,3kg mâche
1 salade
0,6kg épinard
Nous finissions par « TOUT VA BIEN ! Et pourvu qu’ça dure ! » pour perdre pied dès le lundi.
Le Grand Chef a oublié de se réveiller pour s’envoler loin de son corps. Au moment où la Nature s’éveille, nous sommes orphelins.
Il nous a jugé assez grands pour nous quitter. Les clés du tracteur nous attendent sur le contact. Le plant de patates arrive. Il ne goûtera pas les tomates 2025 que nous venons de repiquer. Son écriture traîne encore sur des papiers. Son radiateur est sous la caisse. Nous n’entendrons plus parler de ce qu’il ferait différemment. Nos succès seront son enseignement et nos bêtises seront nos fautes. Il y aura moins d’erreur sur les tickets. Et moins de papotage à la remballe. Juste un grand vide.
Alors nous, tes orphelins, te souhaitons de traîner tes fesses partout comme tu n’as jamais pu le faire.
Promis, dès que nous avons capturé les chevreuils amateurs de coeur d’épinard, ils reviennent dans les paniers (et les céleris diminueront…) On espère qu’ils auront assez poussé la semaine prochaine pour en mettre à tout le monde, en attendant, ce sera cure de chou fleur 😉
A peine quelques bains de soleil que Miss Météo annonce des larmes. Mais ne boudons pas notre plaisir. Cette semaine était assez dévêtu dans les serres, oiseaux en prime pour l’ambiance. Les feuilles revivent. Même une abeille se baladait. Et les chevreuils valident nos cœurs d’épinard et les choux fleurs. Bref, la nature s’éveille, nous profitons de la lumière et adorons continuer à biner nos bébés. Certes, les poireaux commencent à nous dire qu’un hiver les pieds dans l’eau, c’était trop, mais les p’tits nouveaux sont motivés et TOUT VA BIEN !
Et pourvu qu’ça dure !
Enfin de la nouveauté: les choux fleurs et les épinards! Bref savourez… en tout cas, nous ne boudons pas notre plaisir de voir les légumes recommencer à grandir!
1 filet pdt tendre Mona Lisa
1 chou fleur
0,6kg poireau
1 radis noir
0,8kg oignon
0,4kg épinard
0,15kg mâche
Semaine 8: la fin de la pluie…????
Ô rage, Ô désespoir, Ô eau ennemie… encore 15 mm inutile, même si les oiseaux, chantant à tue-tête, semblent croire au printemps !
La météo nous ment, nous le savons, nous pestons, et pourtant nous sommes accrochés à ses lèvres.
Les carottes sont (super) propres. Nous encourageons l’herbe à nous occuper (dans le champ) car il y a plein de choses à ranger.
Les radis rouge germent sous leur couverture. Les petits pois aussi. L’horizon est souvent blanc et un article nous informait que la présence du soleil n’excédait pas 3 jours d’affilé depuis octobre 2023. Certainement la raison du boudage de nos légumes (et de nous) et du fait qu’ils ne bougent pas une feuille.
Heureusement, nos poulettes arrivent cette semaine pour mettre un peu d’animation…
Et nous vous en souhaitons plein cette semaine (et des sourires aussi…)
Petite diversification avec le chou blanc… et bientôt nous espérons des choux fleurs. Bref, en attendant, de l’imagination pour agrémenter cette année particulière (et nous espérons unique).
0,7 kg panais
0,6 kg poireau
0,5 kg pommes de terre tendres Mona Lisa
0,2 kg mâche
1 coulis
1 part de courge
1 part de chou blanc
1 pain de sucre
Les larmes célestes sont remplacées par un horizon blanc où seul le chant des oiseaux nous parvient. Nos terres continuent de se vider et nos semis sont très timides. Nous regardons le brouillard qui nous entoure et sommes indécis sur la marche à suivre. Quelques petits pois ont tout de même été semés. Une aventure hasardeuse cette année. Même l’herbe ne semble pas décidée. Quelques brins de mouron au milieu des carottes. Les épinards ne bougent pas une feuille. Les bettes se font rogner consciencieusement chaque semaine. Seule la mâche vit sa meilleure vie.
Et nous, nous hésitons sur le bord : avancer ou pas ? Pour le moment, nous nous cramponnons…
Ne lâchez rien !
Un an et un trimestre d’eau commencent à laisser beaucoup de blanc dans les champs… Le constat est un sol gorgé d’eau et, si nous devions semer demain, ce serait impossible si nous voulions voir une plante grandir… Bref, de mauvaises saisons, nous savons gérer. Il est maintenant temps qu’il change pour que, dans 6 semaines, nous puissions commencer à envisager un printemps serein (avec autre végétal que des patates…).
Et je ne l’ai pas précisé la semaine dernière mais les courges ne sont pas à nous. Les jardins enchantés avaient trop de courges et pas assez de pré pour le cheval de leur fils. Un troc a eu lieu et empêche ainsi d’avoir 5 kg de céleri… encore que, je plaisante, nous n’en avons pas tant que ça…
1 betterave
1 céleri
1 part de courge
1 pain de sucre
0,15 kg mâche
0,4 kg échalotes
0,6 kg poireau
0,7 kg pommes de terre fermes Allians
Entre brouillard du bout du monde et timide éclaircie, les semaines se polarisent sur l’entretien. Entre la pompe en mode Diva et les fraisiers en mode je-veux-être-le-plus-beau-pour-aller-danser, les journées s’écoulent et il fait même chaud dans nos p’tits cirés verts. Le sentiment de solitude trouble nous colle au corps dans nos champs tout blancs. Les fées sont bien cachées et le ciel pleure. Nous fichons la paix aux quelques feuilles (d’épinard) qui se déploient et reprenons la binette pour les carottes de mai. Nous devenons funambules à marcher sur l’eau et ne remplaçons pas le pluviomètre qui a explosé de froid. Nous repoussons les semis et comptons les jours théoriques avant de planter en terre. Nous savions que les années sèches étaient du gâteau. La pratique confirme que nous détestons les activités aquatiques. Le ciel est bien trop triste. Un an et un trimestre qu’il est malheureux. De vie d’agriculteurs, nous n’avons jamais vu Brest s’installer en vacances chez nous. Nos légumes nous regardent avec leurs petites racines dans l’eau en se demandant si nos bottes sont assez grandes et s’ils ne seront pas bientôt des moules accrochées à leur rocher à cause de la vilaine sorcière…
Belle baignade !
PS : si la Météo ne nous trahit pas, elle fait courir la rumeur que le soleil viendrait nous voir…