Le temps et la place nous manquent. On court dans un sens. Dans l’autre. On prie pour qu’il ne pleuve pas (enfin, surtout mon père, pomme de terre oblige). On arrache une herbe qui pousse au milieu. Ce qui nous donne juste le temps de relever la tête sur le champ pour voir toutes leurs congénères en pleine forme au milieu de nos légumes (et ça va être la misère quand il va falloir s’y jeter).
Mais entre deux, on arrive à faire des choses. Râler, bien sûr. Après tout, n’est pas paysan qui veut. Donc il faut bien entretenir le mythe.
Mais surtout faire des bottes de radis pour les hommes. Cela fait d’ailleurs 15 jours qu’ils me cassent les pieds pour vous en mettre (mon père est aussi un fou du « semage » de radis, il a toujours peur d’en manquer). Le problème est qu’ils mettent une heure à faire 24 bottes et que cela réduit grandement le temps pour faire autre chose (cueillir les épinards, par exemple).
Les tomates ont du mal, malgré le regain de ces 15 derniers jours. J’ai la sensation qu’il y en aura beaucoup moins dans les paniers.
Les derniers haricots ne sont pas très hauts, donc j’ai bien peur qu’on n’en voit pas la couleur. Pour les cueillettes, il reste cette semaine et après ce sera pour l’année prochaine.
Les artichauts sont à point. Certains en auront cette semaine, d’autres la semaine suivante.
Bref, il y a beaucoup de diversités en ce moment mais pas beaucoup de quantités. Le panier risque de beaucoup changer au fil des jours.
Bonne semaine.