Du froid, du chaud. De l’hiver, du printemps.
Et en attendant que le temps se décide, on continue à désherber nos épinards.
Nous avions aussi le projet, d’en ressemer et d’attaquer les semis de radis de façon très régulière, sans oublier une autre saison de carottes. Mais voilà, notre fer à repasser géant (entendez par là la machine à vapeur pour le désherbage thermique) est en rade. Forcément, autrement, ce ne serait pas drôle.
Et la cerise, c’est que la marque n’existe plus. Parce que, pensez bien, on n’en change pas assez souvent. Vingt ans, c’est beaucoup trop long !
Bref, la machine est positionnée, Carlos a enlevé son bonnet pour son bain de vapeur (parce que même avec 15°C dehors, il n’a qu’un petit pull et son bonnet) et pas de machine… Donc pas d’épinards et pas de carottes. Pour les radis, on se tâte. Parce que la culture est rapide. Mais l’herbe aussi. Et botteler des radis dans l’herbe tourne vite à la galère. Mais s’il prépare bien (comprenez, enlève chaque brin d’herbe à la pince à épiler, il y a une chance de faire les radis avant l’invasion d’herbe)
Donc en attendant de prendre toutes ces décisions cruciales pour notre printemps (et surtout pour notre santé mentale, parce que l’herbe tourne vite au cauchemar chez nous), on se demande si ce temps-là va continuer ou si nous risquons de voir Pâques sous la neige. Parce que cette semaine, je sème la 1ère saison de tomates (oui, je sais, on commence tôt pour ne pas en goûter une avant fin juin) et que j’aimerais éviter un froid polaire au moment où il faudra les planter.
Et mes grands-parents, toujours là pour nous rassurer, en nous disant : « Tu sais, on a déjà vu un +8°C le soir et un -13°C le lendemain matin. Je m’en souviens, c’était en avril. Les petits pois étaient magnifiques. Je te prie de croire qu’après, il ne restait plus grand-chose des petits pois… »
Merci Pépère… Non, franchement, que voulez-vous que je fasse avec un tel enthousiasme ?
Bonne semaine