Ça y est, le sort des tomates est plié. Le mildiou a repris dedans la semaine dernière. Parce qu’à vouloir les réchauffer la nuit, elle manque d’aération. Et cette nuit leur sera fatale.
Pour le reste, l’automne se met en place. On espère des choux fleurs incessamment sous peu. Peut-être avec des chenilles, enfin des vers gris. Il faut bien que ces pauvres bêtes se nourrissent.
Et puis la pluie et la grisaille. Nous, cela nous fait déprimer. Parce que travailler dehors par un temps pareil, cela nous donne envie de ne mettre que des pommes de terre dans les paniers. Forcément, tout le reste est dans le champ. Sous la pluie. Même transformés en jardiniers tout verts avec nos impers, on sait que l’herbe finira par être plus haute que nos bottes, donc notre pantalon humide (voir carrément mouillé au bout d’une heure). Sans oublier les mains se transformant en glaçon après une caisse de seulement 6kg d’épinards (faites le calcul, il nous en faut 76kg rien que pour vous…)
Bref, on préfèrerait se planquer dans les serres à planter les mâches. Ce que nous ne manquerons pas de faire aujourd’hui. Parfois, on aimerait un été infini. Où le soleil chasserait rapidement l’humidité de l’herbe. Où le vent serait chaud et doux sur notre peau. Où on hésiterait entre garder le débardeur ou le faire tomber.
Mais voilà, cette année, l’été aura été un mouchoir de poche.
Seules les serres nous donneront encore l’illusion de la chaleur et peut-être qu’avec beaucoup d’imagination, on pensera ramasser des tomates en coupant des choux…
Et puis, avec un Grand Chef en vacances, nous avons une liste longue comme la route pour aller à Rome à faire. Cela devrait nous réchauffer…
Bonne semaine