Cela ressemble fortement à l’été : l’envie de voir la mer, de manger dehors, la chaleur du vent sur la peau, la peau hâlée… mais toujours pas de tomate. Pourtant, cela s’annonçait plutôt bien : quelques rougeurs et un beau week-end, mais il faut croire que ce n’était pas assez. On ne peut pas dire que c’est le feuillage qui les cache, parce qu’il a triste mine. On est très loin de la jungle amazonienne. Donc patience et mangez des courgettes, parce que elles, elles sont au taquet. Et heureusement parce qu’on ne peut pas dire que l’on croule sous les légumes. Ils sont là, à nous narguer, en ne poussant pas.
Nos haricots (enfin la 1ère saison) fait 10cm de haut et il y a un pied tous les 10cm. Au moins, ils ne seront pas gênés pour s’étoffer. Encore qu’à 10 cm de haut, les haricots risqueraient de traîner par terre en poussant (à moins qu’ils deviennent mini comme les pieds…) et de pourrir au bout, histoire de nous contrarier. Ou alors, les lapins pourraient les aimer, la laitue étant trop loin pour eux… !
Alors en attendant que la nature se décide, on désherbe. Les choux sont propres, pas très gros (en clair, cela veut dire que cette année, ce ne sera pas notre plus grande réussite), les potirons sont tous plantés. Je ne sais pas s’il y aura abondance mais il y a des pieds. Et au début, je trouvais que j’étais pingre sur le nombre, mais un coup de froid, des pieds à moitié mort qui, comme le phénix, ressurgissent et un frère qui s’est lâché sur (ou a lâché) les graines, on se retrouve avec le double.
Bref, si cela vient doucement, cela vient quand même. Quand ? On ne sait pas. Comment ? C’est tout le mystère. Et pourquoi ? Parce que c’est le talent… non ?
Bonne semaine.