Semaine de pré-rentrée et déjà les parisiens sont sur les dents. Cela va être chaud… encore que ce n’est pas les haricots qui vont nous occuper.
Tout doucement, on reprend le rythme des livraisons : encore une de plus cette semaine. Et après, on s’y jette. Deux mois en apnée où le soleil sera notre seul repère. Mais en attendant ce charmant programme, on flâne un peu (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour éviter le désherbage des choux…)
On commence à enlever les tomates pour y mettre persil et bette, tout plein de verdure pour Mars, s’il ne fait pas trop froid (parce que le -19°C d’il y a 2 ans ne leur a pas plu), ni trop maussade (parce que le temps grisonnant de l’année dernière non plus). Cela sera selon le bon vouloir de Dame Nature.
On va aussi se promener parmi les potirons où quelques potimarrons ont une belle tête de potimarron qui a bien mangé cet été : ventru et orange. Certes, tout n’a pas réussi et il faut compter quelques disparitions (mais le plan de Carlos n’étant pas clair, je ne connais pas les victimes).
Et les patates… eh bien, elles sont petites. Enfin, une partie et celles qui devraient être grosses. A priori, mon père n’a pas assez pleuré sur leurs pieds pour les faire grossir. L’avantage est qu’il sera plus facile de faire pile 1kg. L’inconvénient est que le temps d’épluchage sera multiplié… Bref, trop d’eau pour les planter à l’heure, trop froid pour les booster, trop sec pour avoir du calibre. Mais trop essentielles à la survie de mon père pour les laisser dans le champ (et à celles de vos paniers, parce que sans choux, ni patates, il me reste… je vous ai déjà dit que le panais était magnifique, enfin, son feuillage…)
Bonne semaine.