2 kilo de tomates
0.8 kilo de pommes de terre
0.7 kilo de carottes
1 concombre
1 bette
1 herbe
2 salades
2 kilo de tomates
0.8 kilo de pommes de terre
0.7 kilo de carottes
1 concombre
1 bette
1 herbe
2 salades
Quelle belle journée, quels beaux souvenirs….
Pour revivre ces moments,
vous pouvez visionner la vidéo de la fête réalisée par Juan Felipe Barriga
Merci au réalisateur et à tous les participants…
Le Grand Chef est revenu de vacances et a repris ses habitudes auprès de ses pauvres Sherpas, c’est-à-dire nous… A peine arrivé qu’il nous fallait remplacer les socles de sa charrue et savoir si le chèque d’acompte a été tiré pour les pièces de la machine à pommes de terre parce que la facture n’en tenait pas compte et qu’il n’allait tout de même pas leur en donner trop… Bien sûr, tout cela séance tenante et ventre à terre, nous oublions l’herbe des fenouils et de la chicorée, tant pis si nous perdons le fil dès le lundi, il est là (et bien là !). Les patates fredonnent au loin, elles sont belles (comprenez grosses et surtout pas malades !), elles veulent être arrachées et lui ne rêvent que d’elles…
Nous, nous essayons de boucler le reste en galopant. Ces petites choses qui font une semaine comme tailler les tomates, arracher quelques orties, couper les quelques légumes qui traînent, la fourche d’un côté pour extirper les carottes du sol, la binette de l’autre pour décapiter ce qui peut l’être en vilaines herbes. Nous marmonnons, nous râlons… et nous décompressons en donnant des p’tits noms aux chariots. Parce qu’il y a un peu plus que trois haricots à venir, parce que nous aimons bien l’apéro et faire la couleuvre quand l’astre coule derrière la forêt, parce que les tomates sont encore nombreuses.
Mais comme nous sommes super trop forts (et qu’il n’en doute pas un instant, le bougre !), nous aurons le temps d’ouvrir et fermer les serres, remonter la machine avaleuse de patates et de récolter tous nos petits légumes…
Merveilleuse semaine !
Quand Août se déguise en Novembre….
Nous voulions de l’eau et nous avons un beau mois de Novembre. Nous n’avons pas encore remis les parkas (adieu bronzage !) parce que le thermomètre nous dit que ce n’est pas encore le moment, mais nous rêvons de feu de cheminée, de soupe bien chaude (peut-être à force de désherber choux et poireaux ?!) et d’un bon livre…
C’est une mini-hibernation avant la folie de la rentrée, un moment de repos parce que nous le savons, dans 1 semaine, nous ne laisserons plus traîner un haricot, ni une tomate et écumerons le carré de céleri rave à la recherche des plus gros, sans oublier les poireaux (notre mer imaginaire) que nous arracherons à la terre… Nous avons fait une petite beauté aux futurs concombres (qui nous chuchotent qu’ils aimeraient bien une p’tite laine avec leurs copines les courgettes…)
Bref, nous sommes un peu sur le pied de guerre. Les radis se sèment toutes les semaines, les herbes sont en place pour cet hiver, les dernières carottes presque hors du paquet pour de jolies bottes hivernales… et l’Ancêtre a même repris du poil de la bête et nous lui laissons la ciboulette, parce qu’après avoir eu tout un été avec des bottes de carottes made in Super Carlos, vous aurez un peu l’impression d’être au régime sec…
Merveilleuse semaine !
1 kilo de tomates
2 aubergines
1 concombre
1 kilo de fenouils
0.7 kilo de courgettes
1 bette
1 herbe
Cette année, nous avons eu bien des tribulations au niveau du personnel. Alors pour compléter l’équipe, nous avons pris des binômes de p’tits jeunes qui voulaient se faire des p’tits sous. Notre expérience nous a prouvé qu’un p’tit jeune, reste un p’tit jeune et qu’il n’y a pas que ses parents qui sont… enfin vous savez ! Donc nous ne les embauchons que 4 heures le matin, pour qu’ils se remettent l’après-midi (mais il semblerait que les nuits soient bien occupées…)
Ah ! Ils sont mignons, ces poussins… mais voilà, nous, nous n’avons pas encore la patience. Nous, c’est : si tu as mal, force. Si tu as soif, tu n’avais qu’à prendre ta bouteille d’eau. Si tu as mal au dos, ça ira mieux ce soir dans ton canapé.
Mais un p’tit jeune, c’est un peu comme un chiot. C’est pataud… C’est plein de bonne volonté (tout ça parce que leurs vilains parents ne les subventionnent pas assez !), c’est chouchou, mais ça n’avance pas et quand vous les entendez, ce n’est pas parce qu’ils ont bientôt fini leurs rangs… Non, non, non ! C’est parce qu’ils sont en pause en dehors de la serre… sauf que cela fait 1h30 qu’ils ont commencé. Il y a aussi les batailles que vous interrompez au milieu des tomates, les consignes à répéter et le téléphone quand la terre est trop basse (nous non plus, nous ne comprenons pas le rapport, mais c’est un fait, quand il y a désherbage, soit les fesses sont au sol, soit le téléphone à l’oreille)…
Au départ, nous avions pensez à de p’tits boulots faciles en autonomie pour qu’ils soient peinards, c’est-à-dire cueillir et tailler les tomates, mais comme un enfant a besoin d’être cadré, c’est punition avec les grands…
Moralité, 16 ans est moins bien que 17 et cela commence à être pas mal à 19… et si vous écoutez le Grand Chef, il vous racontera qu’eux, à 16 ans, c’était chargement des petites bottes de paille ou foin à la fourche toute la journée… mais n’oublions pas que pour la génération de l’Ancêtre, c’était pieds nus dans la neige pendant des kilomètres pour aller à l’école… Ah! Qu’est-ce que c’est beau le progrès !
Merveilleuse semaine !
1 kilo de pommes de terre nouvelles
2 kilo de tomates
2 aubergines
0.4 kilo d’ oignons
1 botte de carottes ou 1 bette
1 herbe