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La gazette du 31/07/2017 au 04/08/2017

mardi 1 août 2017

Certains étés semblent ne jamais finir. Le ciel s’étire dans le vent, le soleil éclaire les secondes et la pluie chante jusqu’au petit jour. Les heures traînent parce qu’elles ne veulent pas rentrer. Le cri des enfants nous rappelle que l’école se fait buissonnière. Les aventures des autres ont l’odeur du large. L’évasion est toute proche, au bout des doigts. A bout de moto pour certaine. Des imprévus, des douceurs ensoleillées, des cailloux dans les chaussures.

L’herbe nous sourit, taquine. Bons joueurs, nous sortons la binette. La tomate nous charme en prenant sa plus belle robe rouge. Les glaïeuls fleurissent quand tout le monde prend la clef des champs. Mais nous, nous en fichons, l’été est là avec ses lots de glace, ses vacances qui nous murmurent ses aventures, ses envies de plus tard. Il reste une musique douce, des soirs de lassitude, de petites réussites, de jolis arcs-en-ciel. Il reste des tonnes de choses à faire et toutes celles qui n’ont pas été faites. Il y a le nouveau carré de carottes, les interrogations sur trop ou pas assez d’eau, l’absence de courgettes et les haricots qui, de rares, risquent de déborder pour le 15 Août. Nous tirerons notre copine la binette, accompagnée de la sarclette et précédée par la bineuse. Nos mains porteront la marque de la terre, nos sourires, celle du travail accompli.

Un été particulier, pas tout à fait comme les autres mais qui rejoindra nos souvenirs. Un été où nous allongeons le pas et le bras, où nous abusons de l’huile de coude. Un été où nous nous échappons pour mieux revenir pour y semer nos petits plaisirs… et d’autres graines.

Merveilleuse semaine !

Le panier du 27/07/2017

lundi 24 juillet 2017

 

1 kilo de pommes de terre nouvelles
1 kilo de  tomates
2 aubergines
0.4 kilo de  tétragone
1 herbe
2 courgettes
1 chou vert
1 betterave

La gazette du 24/07/2017

lundi 24 juillet 2017

Nous attendons la pluie et de petits nuages gris s’accumulent au-dessus de nos têtes. Mais point de pluie…

Par conséquent, nos légumes réclament toujours à boire, mais sont moins généreux. Forcément le temps maussade ne les incite pas à l’opulence.

Donc après avoir eu des haricots plein de fils parce qu’il n’était pas possible d’arroser les salades, les potirons, les choux et les poireaux avec les haricots et avouons-le, notre dos a choisi nos priorités… ben oui, nous préférons privilégier l’automne surtout avec les 2 pommes qui se baladent parmi nos 100 pommiers…

L’avantage avec la baisse des températures est un climat agréable en serre. L’inconvénient est que nous ne voulons pas quitter la serre et nous regardons, de loin, l’herbe conquérir les carottes… parce qu’elle, même sans eau, elle prolifère !

Au final, nous planterons la pain de sucre, les dernières courgettes, taillerons les tomates (c’est étrange, cette année, nous avons l’impression de ne faire que ça !) et irons arracher l’herbe avec notre parka…

A croire que Carlos a emmené notre soleil dans ses valises…

Merveilleuse semaine !

Le panier du 20/07/2017

samedi 22 juillet 2017

 

1 kilo de  pommes de terre nouvelles
0.3 kilo d’échalotes
1 kilo de tomates
1 aubergine
0.4 kilo de  tétragones
0.3 kilo de  haricots beurre
1 basilic

Le panier du 13/07/2017

samedi 22 juillet 2017

 

1 kilo de pommes de terre nouvelles

1 oignon botte

1 herbe

0.5 kilo de tomates

1 courgette

0.3 kilo de  haricots beurre ou 1 carotte botte

1 aubergine ou 0.4 kilo de tomates

1 salade

Le panier du 06/07/2017

mardi 4 juillet 2017

1 kilo de pommes de terre nouvelles

1 botte d’ oignons

1 herbe

1 botte de carottes

1 chou vert

0.7 kilo de  tomates

2 salades

 

La gazette du 4/07/2017

mardi 4 juillet 2017

Semaine 27: pagaille d’herbe, de boulot et de sherpas…

Alberto Da Silva Pereira - Maraicher bio Saint Rémy L'Honoré Yvelines 78Dernière ligne droite pour Alberto. Nouveau plan B (bien que cette année, il semblerait que nous sommes déjà au plan E).

Parce qu’il y a du désherbage en pagaille. Les choux (qui vont être notre calvaire cette année), les poivrons, les betteraves, les vivaces, les oignons et les dalhias. Ce sont nos petites friandises, nos excuses à bronzer et nos délires de mauvaise humeur.

Heureusement, nous avons Bastien (mesdames, il y a moyen de se rincer l’œil s’il décide de faire tomber le haut…), Léo et Charles, jumeaux de 17 ans et Lucas pour nous aider en plus.

Bref, il y a du travail, beaucoup de travail, des imprévus parce que le Grand Chef adore nous voir ramper dans la boue et du soleil.

jeu de tracteur chez SARL Renard, maraîcher bio, 78Et comme certains p’tits boulots attendaient une accalmie, je vais en profiter pour agrandir mon carré de fleurs, replanter de la rhubarbe et convaincre notre Trop Mignon* (Antoine) de revenir parmi nous, même si Olivier a une âme de Trop Mignon* et que nous aimerions bien l’adopter aussi…

Donc des projets, pleins de projets et heureusement, Super Carlos ne le sait pas. Pour le moment, il profite d’avoir une armée à fouetter (mais doucement) et d’être en surnombre !

 

Merveilleuse semaine

 

* Trop Mignon : chez nous, pour être Trop Mignon, il faut s’excuser quand on vous pousse… Antoine, se voyant en passe d’être détrôné, nous a suggéré de mettre un coup de pelle à Olivier pour voir si vraiment il méritait sa place de Trop Mignon numéro 2… nous préférons attendre la fin de la saison pour explorer cette piste…

 

le panier du 29 juin 2017

mardi 27 juin 2017

 

1 kilo de pommes de terre nouvelles
0.6 kilo de fèves
0.4 kilo de tétragones
1 botte de carottes
1 courgette
0.6 kilo de  petit pois
1 salade

La gazette du 26/06/2017

mardi 27 juin 2017

tomate avant taille chez SARL Renard, maraîcher bio, 78Nous avons eu chaud. Nous avons eu soif. Nous avons éliminé nos toxines. Nos légumes aussi. Nous ne savions plus qui, des deux, avait le plus besoin d’eau…

Mais soyons honnête, c’était le pied, toutes ces heures en tête à tête avec le beau temps. Il y a eu des moments moins drôles, des inquiétudes sur l’impression du T-shirt sur notre peau et la perte de la gourde, des heures de travail matinal et des soleils qui n’en finissaient pas de se coucher avec des nuits incandescentes… mais surtout, des rires perdus dans les rayons, des arcs-en-ciel, des bretelles qui glissaient, du cache-cache parmi les tomates et l’odeur du basilic.

Cette semaine sera plus studieuse puisqu’un tapis vert cache nos choux et le ciel menace de rendre tout notre  champ couleur herbe tendre… La binette est notre meilleure copine, les minutes avant la pluie précieuses et notre huile de coude, tel un étendard, flotte autour de nous. Nos tomates seront notre refuge parce qu’il en reste tant à faire… et Alberto a choisi de partir maintenant pour des espaces moins grands. Bon gré, mal gré, les heures nous sembleront plus longues, un rythme nouveau sera à apprivoiser. Un mal pour un bien. Comme une chrysalide. Une nouvelle dynamique se dessinera. De nouvelles têtes. Un Trop Mignon à adopter. Cela ne sera pas simple, et pourtant, nous y arriverons.
Comment ?
En prenant ce petit chemin devant lequel nous passions si souvent… Appréhender, explorer et repousser nos limites.
Et surtout savourer.

Merveilleuse semaine

La gazette de Céline du 19 au 23 juin 2017

mardi 20 juin 2017

arrosage après plantation chou chez SARL Renard, maraîcher bio, 78En passant à côté des tomates, nous constatons qu’il y aurait grand besoin de s’y jeter pour les tailler. En longeant les céleris, nous remarquons l’herbe qui y prospère. En bottelant les oignons, nous nous battons avec les graminées qui ont poussé. En cueillant les fleurs, nous rêvons d’un grand truc frais (et humide) pour tout le champ. L’été semble s’être installé, et si je n’ai pas connu 1976, cette année en prend bien des airs en me rappelant les paroles de ma mère.

Au final, il nous faudra beaucoup d’huile de coude pour tout faire. Mais cette année a la saveur des réussites, sauf pour les concombres qui nous rappellent pourquoi nous les avions bannis quelques saisons. Le basilic pousse, les plants d’aubergine s’étoffent, les haricots étouffent et les tomates se colorent. Nous passons, repassons, écumons nos champs pour le plaisir. Les potirons sont beaux, les carottes un peu véreuses et nous admirons nos petits pois. L’eau coule de nos mains, la binette traîne et nous apprécions les dernières fraises qui se perdent dans leur feuillage.

Il reste une tonne de chose à faire, beaucoup, beaucoup d’imprévu, de jolies choses et de l’agacement. Mais cette année est belle. Pour encore longtemps ? Mystère, alors cueillons-la et si elle n’est pas notre graal, elle prend le chemin de la référence…

 

Merveilleuse semaine