1 kilo de pommes de terre
1 chou rave
1 botte de fenouils
3 navets
1 botte de carottes
0.4 kilo d’ épinards
1 botte de bettes
2 petites salades
1 kilo de pommes de terre
1 chou rave
1 botte de fenouils
3 navets
1 botte de carottes
0.4 kilo d’ épinards
1 botte de bettes
2 petites salades
Les céleris raves ont quitté la serre à plants, pendant que poivrons, aubergines et concombres y prennent un bain de chaleur avant de gagner leur quartier d’été.
Il reste encore des tomates à repiquer, des fleurs à planter, des épinards à cueillir, des petits pois à goûter, des fraises à sauver des limaces (ou de nous !), des carottes à botteler, des fenouils à mettre en vrac, des chemins à dessiner pour les pois de senteurs, des oignons blancs à biner, des bâches à mettre, des salades à arroser et une bise à faire à notre Trop-Mignon avant qu’il ne parte en Bretagne.
Une semaine qui sent le soleil avec la nostalgie de l’odeur de la pluie, où nous serons heureux d’enlever le tee-shirt tout en déplorant les marques de bronzage.
L’été s’amorce avec nos vendeurs qui parlent de menthe et mojito pour fêter la fin des cours. Le ciel se déchire sous le soleil quand nous prenons d’assaut les petites heures du matin pour les marchés, rendant les lumières artificielles inutiles. Pendant ce temps, les épinards cèdent la place aux tomates, le basilic parfume nos serres et la chaleur perle à nos fronts quand midi sonne. Les voiles quittent le champ, les pigeons veillent aux grains… de petits pois !
Les jours s’étirent et l’or du coucher saupoudre nos légumes au moment où nous les quittons. Le vent balaye la poussière et nous comptons les jours avant la première tomate. Les haricots prennent la fleur et les serres s’ouvrent en grand pour chasser le puceron. Quelques averses font redescendre la pression et soulève la terre, mais n’arrose pas. Alors les jets pallient à la carence et éclairent le paysage d’arcs-en-ciel avec plein de petits trésors à leurs pieds !
Merveilleuse semaine
1 kilo de pommes de terre
1 kilo de carottes
1 chou rave
1 fenouil botte
1 navet botte
1 betterave botte
2 salades
La question du moment est : « Et après vous aurez quoi ? », à laquelle nous répondrions bien : « Du temps libre ! »
Mais, avouons-le, le mot « petits pois » semble magique puisqu’il y a comme un petit pétillement dans vos yeux quand nous le prononçons… Nous aussi, nous avons hâte d’ouvrir ces cosses magiques qui sont comme des bonbons au milieu du champ… et les pigeons sont du même avis! Il y a des cosses toutes plates et 6 pigeons qui ont élu domicile parmi nos futures merveilles. Super Carlos aimerait que son regard puisse les tuer, mais non ! Nous sentons que Carlos-le-Perfide va refaire son apparition pour leur tordre le cou, et ne les voir s’envoler que lorsque nous passons à pied lui donne l’envie d’organiser un safari tracteur pour endormir leur méfiance et en faire un accompagnement idéal…
Mais d’autres chats sont à fouetter !
Nos tomates pressent un peu. Selon leur saison à être planter, tailler, repiquer ou ficeler… bref, elles nous veulent, nos mains sur elles, à ne penser qu’à elles.
Et les céleris sont aussi à planter, les betteraves à semer avec le pissenlit et le plant de choux, les concombres, poivrons et aubergines qui débarquent cette semaine, quelques fleurs à saupoudrer dans le champ, d’autres à désherber maintenant que le ciel à pleurer et nos haricots à bichonner, sans oublier nos courgettes qui se revêtissent du jaune chatoyant de leurs fleurs, un peu en retard parce qu’il a fallu mettre un voile sur leur beauté pour éviter l’hécatombe et ainsi retarder la pollinisation, mais nous savons bien que le meilleur moment est celui où nous montons l’escalier et si l’ascension se promet savoureuse, nous avons encore quelques marches pour sentir notre cœur battre d’anticipation… Savourez, profitez de cette attente et nos légumes viendront vous réjouir.
Merveilleuse semaine
De bon matin nous nous sommes retrouvés aux Alluets Le Roi pour une visite
à la maison Gaillard qui nous fournit des poires délicieuses et bientôt nous
régalera de fruits rouges.
La visite nous a permis de découvrir les vergers de poires et de pommes.
Malheureusement le gel tardif de la semaine dernière a causé des dégâts aux
arbres. Selon leur situation plus ou moins abritée, les fruits en formation ont été atteints
ou pas.
Cette visite a été passionnante, nous permettant de découvrir l’exploitation, les joies et les aléas des producteurs de fruits bio.
Espérons malgré tout que la récolte des frères Gaillard ne soit pas trop mauvaise. Qu’ils soient remerciés
pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité.
Comme prévu nous avons couru. Après l’eau, après les minutes, après les légumes. Certains nous ont devancés et nous appellent au loin. D’autres aimeraient que nous nous occupions d’eux mais nous leur chuchotons que le froid aurait leurs feuilles. Et il y a ceux qui attendent, bien mignons.
La deuxième saison de tomates perd patience, alors nous poussons les copains pour les planter. Il y a les éclats du soleil et quelques gouttes qui nous font espérer à plus, tout en nous abritant. A chaque passage, nous nous trouvons devant cette pivoine arbustive, tâche fuchsia, pour la voir s’épanouir, jour après jour.
Les potirons sortent des barquettes et nous avons, certainement, un oiseau farceur qui joue avec, laissant quelques racines sans dessus dessous. Des épinards encore et encore. Des mers de voiles bruissent sous le vent et à nos oreilles, protégeant pois et fèves.
Nous nous sacrifions toujours pour les fraises, éjectant parfois quelques limaces pour finir leur festin. Quelques herbes se baladent dans le champ, un peu jaunes, un peu assoiffées, avec quelques fleurs pour se donner une descendance.
Nous surveillons les fenouils, parce qu’ils sont tout prêts d’être à croquer. Nous marchons avec notre panier et ses élastiques, avec notre brouette à bout de bras, derrière le tracteur. Le temps s’avance, nous avons parfois l’impression de reculer surtout quand la pompe fait un caprice… mais Carlos respire, pose le marteau, répare, la menace pour la forme, se dit qu’il ne tiendra pas, qu’elle ne tiendra pas, regarde le ciel, voit les vacances au loin, les réduit pour étendre le travail.
Alors nous sourions, parce qu’il y a un Trop Mignon que nous voudrions adopter.
Mais Carlos dit que cela ira.
Alors nous sourions, parce que oui, cela ira.
Merveilleuse semaine
0.5 kilo de carottes
1.2 kilo de pommes de terre fermes
0.4 kilo d’ épinards
1 chou pointu
1 chou rave
1 bette
3 salades
Il y a eu un jour férié et tout a été bouleversé.
Parce que Super Carlos s’est fait la quille pour Pâques et n’est revenu que mardi. Parce que seulement le minimum syndical a été fait lundi.
Parce qu’il est bon de profiter…Alors nous avons couru mardi, et mercredi, et jeudi, et vendredi.
Parce que les paniers reprenaient. Parce que les fraises avaient 3 semaines d’avance.
Parce que c’est bon de traîner quand il y a urgence. Et bien sûr, c’était sans compter sur les imprévus.
Parce que la pompe fait du mauvais esprit, normal, il faut arroser ! Parce qu’André qui devait arriver le 2 Mai ne peut plus et que comme chacun le sait, si le plan A ne fonctionne pas, il reste 25 autres lettres ! Alors action !
Parce qu’une semaine toute douce manque de piment !
Donc nous avons tout bouclé.
Parce qu’il y a eu cette bouffé d’adrénaline.
Parce qu’il y avait de jolies choses nouvelles : betteraves, choux raves, fraises et salades énormes !
Parce qu’il y a le plaisir d’être comme des Dieux (de façon très modeste…)
Mais nous avons eu peur.
Parce qu’il a gelé sur des productions qui avaient 15 jours d’avance.
Parce les heures ne s’étendent pas à l’infini et nous claquent de fatigue.
Parce qu’un peu fureur est la bienvenue.
Au final, nous nous sommes éclatés.
Parce qu’il faut rire.
Parce qu’il faut courir.
Parce qu’il faut vivre. Encore, et encore, et encore.
Merveilleuse semaine