Archives pour la catégorie ‘Dans les champs – la gazette de Céline’

La gazette du 10 janvier au 14 janvier 2022

samedi 15 janvier 2022

SARL REnard, 78Chaque année, l’impulsion est donnée par un mot. Qui, clairement, est le reflet de l’esprit de fin d’année. Et 2022 sera FUN mais dans le genre n’importe quoi… Ben, son impulsion se fait déjà sentir. Je commence donc par semer (à l’heure) betterave et roquette (d’ailleurs, très fière de mon côté bon élève, je poste une petite photo). Je prends donc ma barquette de poissonnier vieille de plus de 15ans (parce que oui, les semis adorent le polystyrène pour lever, mais j’ai toujours regardé ma mère faire les poubelles parce que, vraiment, l’odeur du poisson, ce n’est pas possible…). Donc je la prends… et cracccc !!!! Bref, mes semis à moitié retournés. Donc autant vous dire que cela commençait fort car j’ai tout remis en vrac en me disant « advienne que pourra ! ».

Mercredi, Laure et moi faisions tomber une pile du camion au marché parce qu’une voiture nous gênait, le hayon n’était pas de niveau et notre pile sous un charriot qui partait à l’aventure. Passé le bouboubou, nous avons bien ri de ce début en fanfare…

Jeudi, la beauté d’un paysage givré. Nos légumes pris dans un écrin glacé et nous tous obligés de changer nos plans. Et au moment où nous regardons la montre (18h20) alors qu’on se croyait plus tôt…

Vendredi est toujours une journée de grand n’importe quoi où nous courons partout donc rien n’a changé, si ce n’est cette impression de n’avoir eu que des vendredis… La tête ailleurs, suivant une idée, revenant sur nos pas, fronçant les sourcils pour savoir où nous nous sommes semés, échanger autour des choux de Bruxelles. Nous amuser de constater que la peste et le choléra se sont invités partout pendant les fêtes. Et revenir au planning. Réussir à tout faire (surtout si nous ne pensons pas à ce que nous avons oublié…) et penser à la semaine prochaine : semis fenouil, navet, chou rave, herbe… et peut-être serait-il temps de jeter un coup d’œil aux carottes pour savoir s’il faut commencer le désherbage…

 

Belle semaine à tous !

La gazette du 03 janvier au 07 janvier 2022

lundi 3 janvier 2022

1er jour 2022 chez SARL Renard, maraîcher bio, Yvelines

Une très belle année à vos proches et à vous ! Pour avoir eu le plaisir d’assister à la première aube de 2022, je la prends comme un présage. Nous ne savons pas ce que 2022 nous réserve mais n’oubliez jamais que le verre est toujours à moitié plein, même s’il est à moitié vide… Donc savourez chaque instant de joie, de lumière, de bienveillance et de partage pour laisser passer la colère, la tristesse et la peur, sans les retenir. Faites-vous du bien et pensez à prendre de la hauteur quand tout s’obscurcit. Malheureusement, les circonstances ne changeront pas. Votre belle résilience fera la différence…   pendant que nous reprenons le chemin boueux des champs.

Car, cette semaine, c’est avec plaisir que nous slalomons entre les flaques d’eau et la boue glissante. Le temps (bien que trop doux pour la saison) est un bonheur pour celui qui reste des heures accroupi à cueillir chicorée, mâche, épinards…

Le plaisir de retrouver nos légumes. Certains dévorés par les bêtes comme les choux raves ou les potirons. D’autres avec plus de feuilles comme les épinards ou la salade. Beaucoup inchangés comme ceux qui dorment au frigo…

Les premiers semis seront les betteraves et la roquette. Avouons aussi qu’il faut tout remettre en route et nous passerons plus de temps à caresser nos légumes qu’à envisager les prochains mois…

 

Et encore une merveilleuse année à vos pieds, écrivez-y de belles histoires pour vous ravir !

La gazette du 13 décembre au 17 décembre 2021

mardi 14 décembre 2021

feu d'artifice lors de la porte ouverte du 30 juin 2018 chez SARL Renard, maraîcher bio, yvelines

 

Juste le plaisir de faire tourner dans nos têtes toutes ces secondes de libre qui s’offrent à nous. Juste l’envie de fermer un chapitre de nos champs. Juste le bonheur d’être un poisson rouge dans son bocal…

Alors à la joie d’en croiser certains vendredi à 18h30 pour le feu d’artifice.  Au délice de souhaiter de merveilleuses fêtes aux autres. A l’exaltation de se lancer vers 2022…

(et oui, il y a un peu de flemme à rassembler tous mes neurones pour un texte, l’euphorie de monter les dernières marches de 2021 me fait tout oublier !)

La gazette du 06 décembre au 10 décembre 2021

lundi 6 décembre 2021

fin de saison, SARL Renard maraichage bio, 78Petit bilan de l’année 2021 (parce que, la semaine prochaine, ma tête sera envahie uniquement par toutes les merveilleuses choses que je pourrais faire pendant nos vacances…).

Côté culture : les premiers mois d’hiver tout doux nous ont permis d’avoir peu de coupure sur les légumes feuilles (même pas 2 mois sur la salade contre 3 à 4 mois certaines années) et de ne pas avoir à chauffer trop tôt la serre à plants pour lancer la saison (parce que, dès qu’il y a des tomates, soit début mars, il faut minimum 10°C jour et nuit). Le coup de gelée en avril, au moment où tous les fruitiers étaient en fleurs, a sonné le glas du côté sucré de notre travail. Même les fraises sous tunnel n’ont pas aimé le -6°C et nous estimons un rendement divisé par 2. Ce qui, en soi, n’est pas grave puisque, chez la fraise, le coût de la barquette est dû au temps passé à les cueillir. Mais il a fallu abandonner nos rêves de fraises à la chantilly pour beaucoup (même si je n’ai pas manqué de faire mon traditionnel vœu lors de ma première dégustation…).

Et après, tout le monde se souvient que le mois de mars s’est étiré jusqu’à mi-août. Bref, nous nous sommes vus compléter nos récoltes de salades, courgettes et persil début août (chose que je n’avais jamais vue) puisque rien ne poussait et même pourrissait dans le champ avec le temps humide. Nous avons eu peur pour nos tomates, fait une croix sur melons, pastèques et fraises remontantes. Ainsi que sur les arbres fruitiers et la serre que nous envisagions de planter/monter pour en faire plus. Parce que nous avons réalisé deux choses. D’abord, les fruitiers dans notre région n’ont qu’une bonne année sur trois, ce qui donne beaucoup trop d’hétérogénéité dans les récoltes (et met en péril l’équilibre financier de l’entreprise). Et, ensuite, les récoltes irrégulières et peu prévisibles ne nous permettraient pas de pérenniser un poste salarial. Donc, au final, nous serions obligés de courir partout les bonnes années (comme en 2020 où Carlos, Laure et moi n’avons pris aucune vacance durant l’été ni rattrapé plus tard) et de pouvoir souffler les mauvaises avec le sentiment d’échec. Alors tant pis pour les arbres fruitiers et juste un peu pour les fraises remontantes, melons et pastèques, histoire de ne pas nous pénaliser les mauvaises années, ni de crouler sous le travail et de ne plus voir le jour les bonnes années. Parce que nous voulons cultiver le plaisir de nos vies avant tout.

Cet automne fut beau et sans inquiétude. Car, si l’été n’était pas terrible, nous savions que le temps n’avait pas impacté nos légumes de fin d’année. C’est avec plaisir que nous avons fini la saison. Du travail juste comme il en fallait, malgré le petit coup de pression de la sciatique de Laure (mais nous sommes super organisés et avons des personnes formidables qui nous ont donné un coup de main à ce moment-là !). De beaux légumes, le sourire d’une année mitigée mais pas périlleuse et surtout la joie de se projeter l’année prochaine.

Côté humain : toujours la même équipe que l’année dernière avec Bacary et Nelson pendant 8 mois, Olivier toute l’année et nous trois. Plus compliqué pour les vendeurs sur le marché mais, au final, nous avons géré, même si nous n’avons plus beaucoup de marge de manœuvre en cas d’absence (mais nous avons appris le lâcher-prise et, si ce n’est pas possible, nous ne faisons plus). Et des hauts et des bas pour les boulots d’été où l’on se rend compte que notre métier est assez dur physiquement et que tous ne sont pas capables de suivre le rythme (et, sans parler d’aller aussi vite que nous, juste de faire plusieurs semaines d’affilée). Encore de beaux enseignements dans le domaine humain, avec le constat qu’il est important de se préserver car notre corps sait nous dire quand nous en faisons trop…

Côté projet : l’envie de continuer avec bonheur de cultiver nos légumes (et de réussir patate douce et même céleri branche au programme 2022) et nos vies aussi, après ces moments émotionnellement assez contraignants. Pour le moment, une serre en plus n’est pas envisagée mais… le printemps devient un peu serré et peut-être qu’un confort supplémentaire prolongerait notre sourire. Et des collaborations pour aider de jeunes installés pour qu’ils trouvent plus rapidement que nous à vivre pleinement du métier de maraîcher (parce qu’une fois qu’on avait fait tout ce qu’il ne fallait pas, nous avons trouvé l’équilibre, alors si nous pouvons éviter certains écueils aux autres…).

En conclusion, de la fatigue, de la peur durant l’été quand nous avons vu la première flambée de mildiou sur nos tomates mais la foi en la Nature (et nous avions raison car tout s’est bien passé !) et beaucoup de joie et de plaisir à travailler ensemble, à entendre vos retours positifs et à regarder demain avec envie (mais après avoir tiré le rideau quelques jours…).

Belle semaine !

Et n’oubliez pas le feu d’artifice vendredi 17 décembre à 18h30 à l’Institut (lieu de vente à St Rémy).

La gazette du 29 novembre au 03 décembre 2021

mardi 30 novembre 2021

petits matins froids chez SARL Renard, maraîcher bio, 78Pas encore le repos du guerrier mais les serres se préparent pour les prochaines cultures. Les récoltes attendent la chaleur des rayons. Et nous continuons de dessiner l’année prochaine.

Rien d’extraordinaire et nous ralentissons. Écoutant un peu plus notre rythme, admirant le givre, profitant de ces instants suspendus.

Ah, et petite surprise : il y aura un feu d’artifice le vendredi 17 décembre à 18h30 à l’Institut (le nom que nous donnons à la boutique car c’était l’ancien Institut Technique de la Pomme de Terre I.T.P.T) pour clôturer cette année encore particulière et avoir un peu de paillettes dans les yeux pour finir 2021 !

 

Belle semaine !

La gazette du 22 au 26 novembre 2021

mardi 23 novembre 2021

lavage machine à poireaux sarl renard, maraîcher bio, Yvelines 78Ce matin, nous pensons aux carottes. Parce que, oui, nous avons oublié de les semer. Un retard sans réel impact à cette époque. Mais c’est la dernière chose à semer. Il ne restera que les choux à planter et nous aurons fermé le livre cultural de 2021.

Le mode rangement est enclenché. Même ma fille a écarquillé les yeux devant le hangar (et trouvé que c’était plus pratique avant car pas besoin de ramasser le crottin de son cheval parmi les kilos de matières organiques du sol).

Nous classons, prenons le temps de ralentir et envisageons la suite. Pour le moment, c’est au crayon à papier que nous dessinons les projets.

Bref, nous nous habituons au bruit des vacances…

 

Belle semaine !

La gazette du 15 au 19 novembre 2021

lundi 15 novembre 2021

Laure aux épinards, SARL REnard producteur de légumes bio 78Le temps des grosses récoltes est passé. Nous finissons notre stock de feuilles : salades, épinards, mâches, bettes, persil… et nous attaquons les derniers légumes qui sonnent les jours courts et les matins brumeux : chicorée rouge et pain de sucre. Le tour du cadran est effectué. Une année vient encore de s’écouler et c’est déjà la suivante que nous avons entre nos mains. C’est tout de même avec une certaine tristesse que nous enlevons notre jungle verticale pour ne retrouver que des cultures en plat pays. La luxuriance de l’été nous manque déjà et, si la lumière investit chaque recoin de nos serres, voir à perte de vue me donne envie de me blottir dans mon canapé. Carlos continue de vider serre après serre, étalant le fumier pour préparer 2022. Les épinards sont magnifiques (et binés au fur et à mesure) et les fenouils ont juste la bonne taille pour être en botte. D’ailleurs, quand nous regardons la saison suivante (semée 15 jours plus tard), il semblerait que notre perception du temps et celle des fenouils ne soient pas la même… car les deux saisons ne se pousseront pas. C’est un des moments les plus compliqués à prévoir : la pousse en jours courts (ou au printemps, quand les jours rallongent en même temps que nos feuilles !). Donc nous sortirons le cahier, noterons le meilleur planning et changerons notre routine de quelques millimètres à l’échelle de l’Univers, pour les fenouils, mais aussi pour d’autres légumes pour essayer d’avoir de tout, tout le temps…

 

Belle semaine !

La gazette du 08 au 12 novembre 2021

mardi 9 novembre 2021

Laure et Céline aux épinards chez SARL Renard, producteur de légumes bio, 78Soyons honnêtes : nos épinards sont toujours aussi beaux mais bordel… ils sont plein d’herbes !!!! (moins que la mâche, où nous avons reculé très vite doucement, en la laissant gentiment aux Mâles parce que, clairement, nous ne la voyons plus dans l’herbe !)

Bref, les filles ont choisi entre Charybde et Scylla… notre supplice sera l’épinard. Et le persil car les mulots font un peu la fête entre les tiges, grignotant jusqu’à se faire éclater la panse (et laisser des confettis de tiges partout…).

Bref, une semaine sous le signe du tu-penseras-à-nous-jusque-dans-tes-rêves et nous comptons le nombre de dodos avant les vacances.

Entre temps, nous adorons revêtir nos combinaisons vertes pour cueillir les choux de Bruxelles et les Hommes ont plein de p’tits boulots sympas (et s’ils en manquent le Grand Chef a de supers plans où nous pouvons jouer à la pelle pour creuser).

Vous noterez l’amplitude de notre terrain de jeu et c’est tout de même avec plaisir que je vois le jour décroître pour profiter de notre trêve hivernale. Encore que je n’aime pas trop le réchauffement qui fait que nous avons encore des haricots à écosser… parce que ce n’est pas parce qu’on joue en les semant tard qu’il faut qu’on ait raison de jouer, si ? Parce que, dans ce cas, un été chaud pour avoir de belles patates douces (ben oui, c’est officiel, vous préférez celles qu’on achète sous prétexte qu’elles sont plus charnues mais c’est bon aussi des patates douces déguisées en carotte, non ? mais il faudra les manger avec nos 13000 choux !).

Dans tous les cas, nous essayons d’expliquer aux légumes que le temps du repos est arrivé et, s’ils n’en ont pas besoin, nous, si, et comme des parents avec de jeunes enfants turbulents, nous attendons que l’heure du dodo sonne avec impatience…

 

Belle semaine !

La gazette du 25 au 29 octobre 2021

lundi 25 octobre 2021

épinards de printemps chez SARL Renard, producteurs de légumes bio, 78Nos premières patates douces se retrouveront sur nos étals cette semaine. Notre enthousiasme pour nos épinards est identique à celui de la semaine dernière (peut-être encore plus grand pour garder la proportion avec leurs feuilles), et c’est avec joie que nous les désherbons (j’ai presque de la peine à me dire que je suis pressée de les retrouver, vu comment je les déteste au printemps avec les 150kg hebdomadaires à cueillir). Vous avez enfin décidé de manger du chou vert (enfin, pas d’emballement, peut-être qu’une rupture à 10h quand on a 6 choux pour 300 clients n’est pas un best-seller… mais nous en ramenions 3 sur 6 depuis mi-septembre…). N’empêche que vous boudez le chou romanesco tout comme vous boudiez nos choux fleurs (avec protéines incluses, certes, mais preuve de qualité bio) et, maintenant que ce ne sont plus nos choux fleurs, vous vous jetez dessus… Bref, nous modifierons leur implantation pour biner beaucoup moins l’été prochain (nous commençons nos bonnes résolutions 2022).

Les tomates ont tenu bon et, malgré l’angoisse de certains de les voir disparaître, elles suivent doucement vos envies et vont gentiment s’effacer du paysage de nos tâches.

Le vent s’est amusé un peu. Et Carlos prendra certainement le relais pour changer les carreaux cassés.

Les carottes sont presque rentrées au chaud. Reste radis noir et céleri rave.

L’année se termine. Nous comptons les dodos avant Noël (comprenez nos vacances). Les formations agricoles ont repris et des stagiaires viennent prêter mains fortes. Nelson est à deux doigts de sortir avec sa couette. Bacary se moque de lui et enfonce un peu plus son bonnet sur ses oreilles. Je boude au moment de couper la mâche (mais pourquoi est-elle si moche ?!) et rêve à la cueille d’épinards (mais surtout parce qu’ils sont rapides à faire, parce que cela reste tout de même des épinards…).

Belle semaine !

La gazette du 18 au 22 octobre 2021

mardi 19 octobre 2021

Carlos et les betteraves, chez SARL Renard, producteur de légumes bio, 78Exploiter les personnes en formation dans l’école horticole à côté de chez nous pour rentrer les choux blancs et rouges. Constater que vous préférez les petits choux fleurs (pas les nôtres), donc nous économiserons notre binette pour les serrer un peu plus l’année prochaine. Cueillir les derniers haricots verts de l’année (parce qu’il faut une fin au plaisir). Finir (enfin) par avoir un chariot élévateur qui fonctionne comme nous le lui demandons. Parce que, oui, après avoir fait « game over » au milieu de notre rampe d’accès, il se mettait à basculer les palettes avant notre commandement et, enfin, il décidait de se décaler là où nous ne le souhaitions pas… tout ça parce qu’une batterie cela se change avant son 20ème anniversaire…

Et nous avons une demie conclusion pour la disparition de notre vendeuse qui n’a plus donné signe de vie après son message « ok, à demain ! ». Elle va bien, nous a dit son frère à l’interphone. Mais pourquoi ? Si ce n’est que l’adolescence est le moment de l’exploration de ses limites…

Mais revenons à nos légumes… Les épinards en serre auront la joie de connaître nos caresses cette semaine (et une beauté de binette car nous avons bien vu les petites malines qui comptent leur donner chaud cet hiver). Les carottes sont à moitié au chaud et le seront complètement en fin de semaine. Certains nous demandent pourquoi nous ne les laissons pas en terre avec simplement de la paille en couverture. Parce qu’elles finissent par être véreuses (mais cela ne gêne que vous et, en même temps, vous prouve qu’elles sont bio…) et il y a aussi ces merveilleux campagnols (et autres cousins) qui trouvent génial que nous leur apportions couverture et nourriture au même endroit. Alors, non, elles iront dans nos frigos pour l’hiver… et puis, je me souviens très bien des années où nous en laissions une partie en terre… bah… comment dire, si nous préférons aujourd’hui nos ordinateurs à nourrir nos voisins, je pense qu’arracher les carottes en hiver sous un temps aléatoire a contribué à la perte de notre monde agricole malgré le merveilleux sens de vie que cela nous offre…

Belle semaine !