Amap Plaisir des Saveurs

Les patates ne sont toujours pas plantées. La faute aux averses ! En revanche, les tomates sont plantées. Bon, les nuits ont des températures négatives et cela ne les aidera pas à devenir grandes et fortes…

Les fraisiers sont en fleurs. Donc, nous allons pouvoir faire un vœu quand la première fraise fondra sur notre langue.

Nous croulons sous les bettes, épinards, radis, mais cela vous l’avez remarqué ! Et c’est bon pour vos fesses… (et les nôtres puisque nous les cueillons toutes la journée !)

Nous avons entendu le coucou, et je ne sais pas vous, mais je devrais être riche dans l’année puisque quelques pièces traînaient dans ma poche !

Les tulipes continuent leur périple et m’obligent à profiter des levers de soleil absolument magnifiques, sans parler du chant des oiseaux et de la brume qui donne un air de féerie à la campagne.

La dernière saison de tomates sera semée cette semaine, ainsi que la 2^ème de courgettes et si le temps le permet, il y a fenouils, bettes, scaroles, choux chinois et raves à planter dehors… Et aussi un peu de désherbage, parce qu’à ce qu’il paraît, l’herbe pousse…

Et dernière info, mais la plus importante : porte ouverte le samedi 21 Mai, toute la journée pour ceux qui le souhaitent mais plus précisément, il y aura visite le matin et dans l’après-midi avec un jeu de piste pour les enfants et comme d’hab’ repas le soir où chacun apporte un plat, visite des champs dans la nuit où la parole sera donnée à la SARL Renard et un feu d’artifice pour clôturer !

Bonne semaine !

La lumière gagne sur l’ombre. Chaque minute gagnée sur la nuit est une feuille verte qui s’allonge. Pas encore tout à fait la frénésie du travail, mais une amorce. Le printemps est dans nos serres, où Carlos s’active ardemment sur les petites bottes de radis, et l’été se profile avec nos petites tomates et nos pommes de terre prêtes à planter.

Vous le comprendrez, le Grand Chef est donc en train de briquer son matériel spécial patates, tout en nous pourrissant la vie… Alors pour lui échapper, nous nous planquons dans les épinards ou dans la forêt de persil ou… Bref, nous serons plein d’imagination pour lui échapper !

Bonne semaine !

Faisons le point :

A cette période, le champ est plus vide que plein et cette année, il se vide en temps et en heure puisque certains légumes n’auraient pas été plus loin de toute façon.

Donc, si nous manquons de carottes (la germination n’a pas été optimale), il n’empêche qu’elles pourrissaient bien et que nous commencions à en jeter plus de la moitié. Au final, ce n’était pas plus mal pour notre moral d’avoir les mains ailleurs que dans la pourriture… (et merci les copains d’en avoir fait de trop !). La pain de sucre est finie, les poireaux sont à leur chant du cygne, les navets nous ont dit adieu avec les radis noirs, la betterave a perdu toute vigueur et reste molle de ce marathon hivernal et le panais, seul son souvenir vous a nourri cette saison !    Ça, c’est le verre à moitié vide.

Mais les épinards sont lancés, les radis roses (enfin rouges pour le moment) sont merveilleux, les choux pointus ne sont pas loin d’être pommés, les navets primeurs ont encore entre 2 et 4 semaines pour être récoltés, les herbes lambinent, la salade a fini par avoir la même taille que leurs copines de Rungis et les bettes piétinent mais on a bon espoir.

Et ça, c’est le verre à moitié plein de jolies choses toutes craquantes qui font oublier les 3 pulls et les 2 manteaux de jeudi dernier sous la serre ! Ça, ce sont les bulles de folie qui montent dans notre gorge et qui résonnent dans nos rires parce que cela pétille.

Bref, c’est le printemps, les hirondelles, les tulipes, la beauté d’un rayon, la terre sous la main, le craquant d’une feuille de chou.

Juste un bout de bonheur. Pour nous. Pour vous aussi, on espère.

Bonne semaine !

« Noël au balcon, Pâques aux tisons ». Si nous n’étions pas devant le poêle, nous avons tout de même eu l’expression artistique du vent, symbolisé dans la décadence des arceaux du tunnel de fraisiers. Pour faire plus court : le tunnel est à remonter, et une bâche à acheter… Ce qui ne va pas nous faire gagner du temps.

Parce qu’enfin, la nature pousse (et nous, nous avons du travail… )

Bref, pour nous motiver, j’ai réquisitionné les chocolats de ma descendance.

Bonne semaine !

D’habitude, je ne regarde pas trop (ou peut-être qu’au choix, nos anciens ont tendance à disparaître ou c’est moi qui devient vieille…) mais hier, le vent devenait oracle à midi pour nous donner la tendance de l’année. Bref, c’était du Nord-Est, comme l’année dernière.

Bon, notre calendrier planétaire annonce de l’eau… mais comme je préfère l’idée de ne pas trop toucher la binette, je vais prendre le vent des Rameaux… Oui, c’est un peu comme quand notre cœur balance entre deux horoscopes !

En attendant, ce n’est pas ça qui va repiquer nos 7500 céleris raves… Et si ce petit vent nous annonce une année avec peu d’herbe, pour le moment  il ne fait pas bon se trouver dehors sans un petit pull…

Bonne semaine !

« Tic ! Tac ! » nous fait l’horloge de Dame Nature… Cette fois, les choses sérieuses commencent ! Donc les hostilités débutent, mais pouvons-nous vraiment dire cela ? Disons que l’adrénaline monte et qu’au programme, il y a : repiquage tomates 2^ème saison, courgettes 1^ère saison et les céleris raves qui soulèvent le terreau dans notre bocal.

Et dehors, nous préparons la terre en prévision de la plantation des oignons (blancs, rouges, jaunes, échalote !), suivi des semis de carottes, épinards et radis. Sans oublier les fraisiers à planter !!!

Bref, nous attaquons le champ à pleine main. Le répit est fini, la saison commence (enfin… ?) et, après un moment d’inquiétude face à l’apocalypse de la semaine dernière, le temps a l’air de vouloir suivre notre planning… ce qui nous arrange fortement ! Comme quoi, la nature sait être raisonnable…

Bonne semaine !

    La semaine dernière, Carlos regarde la mâche qui lui murmure qu’elle a très envie d’être vilaine et de monter, là, maintenant, tout de suite. Donc Carlos se dépêche de la couper. Alors il y a eu de la mâche dans les paniers. Puis la réalité le frappe : la mâche joue à la méchante fille, donc la fin est imminente.

Ce matin, rayon de soleil. Donc on regarde l’herbe qui a poussé, poussé, poussé. Alors on sort la tondeuse. Puis l’apocalypse arrive, donc on rentre la tondeuse.

Dans la semaine, on aura du temps (à cause du temps notamment !). Donc on va trier les accumulations générationnelles de bazar. Alors on commence par les années 70 au hangar, puis 80/90 chez moi. Donc tout sera regroupé en 2000 en attendant 2050…

Avant vendredi, on aura semé les céleris raves. Donc 10 000 graines trouveront un petit lit de tourbe avec du terreau pour couverture. Alors il faudra les mettre au chaud dans le bocal, puis régler la température des 2 premiers jours pour une germination groupée avant de réduire. Donc on va faire joujou avec le thermostat.

A la fin de la semaine, on pensera que le premier 1/5 de l’année est passé. Donc que le plus dur est devant nous. Alors on sourira. Puis on imaginera toute cette excitation qui va venir. Donc vivement la suite !

Bonne semaine !

Donc on essaye de sortir du poireau/navet/chou/pomme, mais on ne peut pas tout éliminer alors on garde ce qu’il y a le plus (parce que de toute façon, ils ne se garderont pas encore longtemps !) et on ajoute des carottes d’un collègue (pour vous redonner un beau sourire !). Après il y a Carlos qui trouve que la mâche nous chuchote des envies de montaison. Un peu de pomme de terre rouge, saupoudrée d’échalote (mais là, on peut stocker !)

Bref, on vide les stocks parce que ce beau soleil accompagné d’un vent à vous faire tomber le bout des doigts ne motive pas nos petites feuilles à prendre de l’ampleur…

Ce qui ne nous empêche pas de semer les petits pois, bien que l’idéal aurait été entre jeudi et samedi 14h, mais comme le vent avait bien fait son travail, on s’est dit qu’il valait mieux les semer en jour fleur que de ne pas pouvoir en jour fruit… avec leurs copines, les fèves, naturellement !

Carlos a repris la sarclette pour nos petites carottes et les filles la binette pour les épinards. Dingue comme ces instruments de tortures nous aiment…

Heureusement, les vacanciers nous laissent un peu de répit pour prendre la tangente plus tôt le soir !

Bonne semaine !

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0.8kg de poireaux

0.5kg d’échalotes

1kg de pommes de terre Mona

1 coulis de tomates

2 navets

1 laurier

0.2kg de mâche

1 part de légumes supplémentaires

Certains l’auront remarqué et auront compris pourquoi, cette année, les carottes étaient peu présentes alors que la saison 2014/2015 était placée sous le signe de la politesse par gavage (oui, c’est pour cela que vous en aviez autant : pour être encore plus poli !). Bref, la saison de la carotte est finie et les nôtres ne recommenceront qu’en Mai (comme d’hab’ quoi !). Comme le poireau n’a pas la vertu d’adoucir les caractères, je vais voir avec certains agriculteurs proches s’ils n’en auraient pas en rab, pour vous changer du trio infernal : chou/poireau/navet…

Sinon, il faut dire que cette semaine est assez légère grâce à tous ceux qui sont partis pour de folles vacances enneigées, nous laissant avec du temps et une météo qui n’annonce pas encore l’été, même si nous l’avons en miniature dans la serre à plants !

C’est donc le moment pour nous de peindre nos frigos parce que nous avons appris que le béton brut absorbe l’humidité de nos légumes et les font flétrir plus vite (comprenez qu’en fait, ils perdent du poids et cela nous chagrine de voir de précieux grammes partir en fumée ( ?)… ou dans nos murs). N’empêche, un rien nous occupe !

Bonne semaine !

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