Semaine décousue où l’apparition du soleil a rythmé notre travail.
Le repiquage des betteraves a ouvert la semaine chez les filles. D’abord 1500 comme le planning le prévoit. Oui mais ce ne sont pas des mono germes et il y en avait plus. Donc nous ne savons pas où elles iront par rapport à nos rotations mais il y en a 700 de plus et, comme il restait des cubes, une saison de navets est ressemée (pas de panique, nous ne parlons que de deux rangs !). Au final, il faut refaire des cubes pour les bettes qui traînaient à lever…
Entre temps, Olivier s’est pris une tige d’ortie sèche qui lui a égratigné la rétine (sans gravité même s’il ressemblait à un boxeur sortant d’un combat gagné par l’ortie). Coup de pression dans notre organisation. Nous voilà partis à arracher le poireau de la semaine, Laure, Carlos et moi. Un moment à nous trois, chose qui n’arrive que rarement. Et c’est sympa d’avoir le temps de se retrouver un peu.
En travaux pratiques pour les élèves du CHEP, Carlos a concocté la mise en place de la bâche sur le tunnel à fraisiers, avec opération musculation en creusant des trous pour éviter de se retrouver au pays d’Oz. De mon côté, nous avons épluché de la chicorée et ils ont trouvé ma technique vachement mieux que celle de Carlos-le-Fourbe qui attend la pluie pour tout faire à même le champ (et, à ce moment-là, même pas que je m’approche du fourbe), alors que je ramasse et pars me faire dorer la pilule dans une serre au chaud pour l’éplucher…
Et sur cette semaine déstructurée, la lune, très mystérieuse derrière son voile de nuages, nous a fait le plaisir de mettre des pas de lumière en se reflétant dans l’eau des flaques. Un peu de féerie pour adoucir les pensées troubles qui nous agitent si nous écoutons trop l’extérieur…
Profitez de votre semaine !