Alors aujourd’hui, ce sera le strict minimum pour moi puisque ce sont les 3 ans de mes filles. Je serais plus occupée à les regarder souffler qu’à faire le tour du champ.
Mais ensuite, il va bien falloir y retourner. Donc, au programme : épinards, choux (quand je dis choux, je suis assez vague parce que j’ai espoir que ceux qui n’ont pas encore eu de choux fleurs en aient, mais doucement, pas trop vite parce qu’ils ne veulent pas venir tous d’un coup cette année) et poireaux, bien que les fenouils, ce n’est pas coton à couper quand le feuillage vient nous chatouiller le nez et que la terre ressemble à une patinoire avec la pluie !
Et encore après, il y a buttage de pissenlits et d’endives. Alors, pour les endives, c’est un essai. On ne sera peut être pas au point cette année parce qu’on ne l’a jamais fait. D’habitude, on fait la méthode traditionnelle. Celle où on arrache les racines (2 jours), où on coupe les racines (des heures et des heures accroupi dans un hangar à 5 ou 6°C en fin de journée d’octobre à décembre), où on les remet en terre (quelques heures à charrier 20kg de racines pour les mettre en place) et où on fait le tri entre la paille, les pourries et les belles (nos jeudis après midi d’il y a quelques années).
Là, on fait plus simple : on broie, on butte et on voit ce qui se passe. Cela peut être Byzance comme… euh… de la pourriture. De toutes les manières, on ne le saura pas avant mars ou avril. Patience.
Pour les tomates, c’est officiel, elles ont tendance à pourrir avant de mûrir. Enfin, il y en a eu 3 semaines de plus que l’année dernière. Je suis quand même assez fière de mon calcul. Reste plus qu’à faire 3 fois plus de courgettes en dernière saison pour en avoir un peu dans les paniers…
Enfin, on ne peut que s’améliorer et à force de faire des choses qui ne fonctionne pas, on va forcement trouver celles qui fonctionnent, non ?
Bonne semaine.