Nous avons donc eu notre samedi de marché sous la pluie ce weekend… Cela a continué dimanche et joue les prolongations aujourd’hui… Nous laissons donc le Vito près de l’Institut et reprenons notre brouette pour ne pas rester sur un chemin boueux ! Carlos se décide à rentrer les céleris raves… dès que l’éclaircie transpercera le ciel ! Et il y a toutes ces petites choses de fin d’année à faire : nettoyer la serre à plants, ranger les pots, l’inventaire des graines, faire le point (vraiment et non plus entre deux portes), planifier au jour prêt (et s’adapter l’année prochaine à Dame Nature !), prendre le thé avec les copines (pendant que vous pensez que nous sommes en train de perdre nos doigts dans un bac d’eau glacé à laver les épinards !). L’adrénaline de l’année redescend. Le plaisir de compter les dodos jusqu’à fermer la porte à clé avant de basculer sur une nouvelle année étire nos lèvres. Il y a la joie douce-amère du travail accompli, de voir le temps filer entre nos doigts. Il y a le bonheur de la satisfaction, de se dire que, cette année encore, nous avons réussi et qu’elle fut plus calme que 2017. Notre esprit vagabonde sur les améliorations à apporter, sur nos petits défauts et nos grandes réussites. Il y a ce que nous pourrions faire mais ne sommes pas prêts. Il y a ce que nous ferons avec beaucoup de rires, les petits sourires en coin de Carlos quand il fera son fourbe… et l’idée, qu’au final, nous dessinons un paysage qui nous plaît, où le plaisir est sous chaque pierre, loin de la perfection, et que nous y plongerons à nouveau pour créer une nouvelle année… bientôt, parce que pour le moment, nous profitons de l’instant présent.
Merveilleuse semaine !