Le dilemme est le suivant : quels légumes rentrer en premier ? En principe, notre routine est simple : les plus craintifs au froid en premier. Sauf que, cette année, il n’y a pas une once de froid … Alors, un peu de céleris raves mais les radis noirs continuent de grossir et risquent de creuser. Et il y a la fin des patates douces, attaquées par les mulots. D’un pas indécis, nous prenons une direction et en changeons parfois. Ne serait-ce que pour apercevoir cet adorable mulot qui après avoir fait un trou dans la patate douce se goinfre de sa chair et la prend pour maison, nous montrant sa petite tête trop mignonne aux grands yeux quand nous la sortons de terre, empêchant Carlos de l’envoyer dans l’au-delà … Et il y a aussi le dilemme de l’herbe qui n’en finit pas de s’étendre, nous donnant de belles raisons de pester et la flemme de s’y attaquer. Aujourd’hui peut-être … ou alors demain. Et, avec l’herbe, la chaleur, les pucerons qui s’installent, pensant être au printemps. Alors, c’est sans précipitation que nous nous approchons des choux de Bruxelles. Ils sont là, nombreux, parfois gros mais un peu colonisés, et nous savons qu’ils seront certainement longs à éplucher. Alors nous profitons de la longévité du basilic, fourrant notre nez entre ses feuilles, réminiscence de l’été … Et, si en plus nous avons chopé une tomate cerise qui traînait dans la serre à côté, il y a comme un goût de soleil infini à notre journée…
Et belle semaine à tous !