La météo annonce la pluie, et le soleil pointe. Alors mon père sort l’artillerie lourde. Aujourd’hui, on arrache les betteraves. Parce qu’elles sont en bas (et forcément, avec 100mm d’eau et une machine qui avoisine les 2 ou 3t, cela risque d’être artistique). Et parce qu’il y a encore tous les petits copains qui attendent derrière (encore que cette année, c’est Carlos qui a tranché, l’arrachage se fera à la main, histoire d’éviter le pourrissement prématuré de nos légumes).
Il y a aussi les paniers à préparer. Et pour le moment, il y a beaucoup de « ou » entre les légumes. Pas parce que cela m’amuse de les faire tourner en bourrique, mais parce qu’il y a plein de fins : la tétragone, les tomates, le carré d’épinards (parce que lui, il repoussera, mais après) et il y a pleins de débuts : les fenouils, la mâche (encore que pour le coup, on a l’impression d’en avoir partout)…
Et comme ils ont bien cherché les potimarrons, on vous les montre. Mais regardez-les bien avant de les déguster parce qu’ils ne reviendront pas souvent (ni leurs cousins, qui, eux, sont inexistants).
Et je me rends compte qu’il ne me reste plus que 9 semaines avant mes vacances. Peut-être moins si je me débrouille bien. Bon, entre temps, il faudra semer des épinards, des radis et planter les choux. Et vider le champ, et mettre les endives en silo (encore que le mode de forçage n’est pas encore défini, tout ce que l’on sait, c’est qu’il y a pleins de racines, donc plein d’heures à 4 pattes à les couper, brrr !!!) et faire de la place. Ben oui, on s’est dit, il n’y a pas grand-chose comme légumes, alors on s’est étalé. Maintenant, il faut ranger, et pour le coup, j’ai la sensation que certains préfèrent encore s’enterrer jusqu’au coude dans les carottes plutôt que de toucher un balai !