Nous étions cools. Nous savions que la fin de semaine serait un peu plus dense. Mais nous avions choisi de profiter de notre jour férié (enfin pas Carlos, car il a une passion pour la boue et la charge mentale d’une femme avec ses enfants quand il s’agit des légumes …) et craignions un peu que « l’atelier parachute » (comprenez bâchage de serre) ne nous mette dedans …
Jeudi était parfait. Nos p’tits boulots finis. Bon, peut-être qu’il aurait fallu penser plus tôt aux poivrons/aubergines (amusant comme nous les oublions dès que le soleil ne nous chauffe plus la couenne) et la mâche était beaucoup moins mignonne cette semaine (oui, de jolies feuilles pourries sont apparues, rendant l’exercice moins attractif). Au final, nos yeux ont ignoré le coriandre et même le thym …
Donc un vendredi plus tendu, accrochés à notre bâche de 45m pendant que le vent ne savait pas s’il voulait jouer avec nous ou pas … Rafaël, le fils de Carlos, a tiré les ficelles, semant casquette et gants, réchauffé par son travail. Il a bien voulu garder son manteau, esquissant une moue qui ne laissait aucun doute sur ce qu’il pensait de la réaction de Super Carlos s’il trouvait son fils en pull en plein mois de novembre … Comme quoi ce petit est d’accord avec moi : les générations du dessus ne sont là que pour nous casser les pieds …
Merveilleuse semaine …