Déjà quelques jours que nous n’y voyons pas à 5 mètres. Pas de doute, l’automne est là et avec le brouillard, l’été disparaît. Encore qu’une bonne surprise est survenue : les tomates ont donné un bon nombre. Moralité, les paniers de 15 euros en auront encore un peu.
L’autre avantage, c’est que ce temps rend les haricots encore meilleurs. L’inconvénient est que pour en profiter pleinement, il faudrait que vous veniez les cueillir, histoire d’en avoir plus de 0.3kg par panier…
Une petite chose agréable aussi en perspective est le temps libre. Bien sûr, il nous reste les choux blancs, les radis noirs, les carottes, les céleris raves à rentrer. Et on en a bien pour trois bonnes semaines.
En attendant, cette pause bénie de la nature, on plante de la mâche, on coupe de la mâche pour les paniers. Elle est belle, parfois un peu blanche à cause de l’oïdium qui se développe à certaines places. Mais pas d’inquiétude, c’est juste le manque d’aération additionné au temps humide qui fait cela.
La salade remplace peu à peu nos carrés de tomates. On sème des épinards aujourd’hui. Enfin, ils seront pour le printemps… avant si l’hiver n’est pas froid.
Il faudrait aussi que l’on couvre nos artichauts (parce que maintenant que mon père nous a planté 600 pieds, ce n’est pas le moment de les perdre, surtout qu’après première récolte, un seul constat : il nous faut au moins le triple pour couvrir correctement AMAP et marchés).
Mon père pleure après nos Belle de Boscop qui tapissent le sol, mais il a préféré envoyer nos hommes aux potirons, parce que comme dit mon grand-père : « ça sent la gelée, pourtant, ils n’ont rien annoncé… »
Et samedi matin, on a dû appuyer fortement sur la raclette pour voir notre route…
Bonne semaine.