Si les endives sont maintenant bien au chaud, cela n’a pas été sans mal. Enfin, pour les deux sherpas qui rampaient, parce que pour mon père, c’était du petit lait…
Cela n’aurait pas été drôle sans bricolage. Alors forcément, la machine était récalcitrante et a commencé par une journée de grève pour prolonger le plaisir.
Donc mon père, du haut de son tracteur, a donné les instructions à Vitor et Carlos, du plus profond de la machine, soit dans la boue.
Mon père a ainsi pu extérioriser son anxiété en leur criant (un peu) dessus et profiter du spectacle de ses employés dans la boue.
Et comme prévu, à renfort de sueurs, ils ont vaincu.
Les endives sont maintenant arrachées et attendent qu’on leur fasse une beauté avant de les remettre en terre, pour minimum 4 semaines (s’il ne fait pas trop froid).
Mais comme nous n’avons pas que ça à faire, on a attendu cette semaine pour les bichonner. Eh oui, nous avons de la mâche à planter (tiens, cela faisait longtemps…), et aussi de la salade. Il reste des bettes. Les carottes sont semées (pour le mois de Mai si tout va bien), les choux pointus plantés, les radis frétillent dans leur paquet à l’idée de toucher la terre, bien au chaud entre les rangs de choux. On fait des économies de place, et Carlos en a tellement sué (pour passer la vapeur) qu’il serait dommage de ne pas rentabiliser (l’espace, pas Carlos…).
Il reste encore les radis noirs à rentrer, peut-être une partie des navets, mais là, on n’est pas chaud. Parce que le navet, ça pourrit. Et c’est un crucifère (famille du chou). Et quand ça pourrit… ben, plus personne veut y aller. Un peu comme les potirons quand ils se liquéfient par l’intérieur : vous les prenez, et ils coulent sur vos pieds.
Le navet, c’est la même chose mais en pire… parce qu’il y en a plus et qu’ils sont fourbes, c’est seulement quand vous avez la main dans le palox que vous vous apercevez que cela ne va pas être que du bonheur…
Bonne semaine