Des airs de canicule à nous faire griller nos hommes du Sud sur place avec à bout de bras une binette pour enlever les herbes de nos légumes d’hiver…
On avait 10°C le mois dernier pour tailler nos tomates et là, on a un petit 35°C pour désherber nos poireaux. Comme si on avait la tête à bichonner nos poireaux ! Nous, ce que l’on veut, c’est caresser nos tomates, admirer nos haricots (oui, parce que les cueillir, cela fait transpirer), écouter nos courgettes grandir (ou profiter de leurs fleurs épanouies) et humer nos melons survivants (ça, c’est pour vous torturer, parce que pour les 3 malheureux pieds qui ont survécu, les fruits finiront dans nos estomacs, ha ! ha !)…
Bref, on veut se repaitre de cet été tardif en rêvant à cette bouteille d’eau que l’on a, bien sûr, oublié au frais…
Mais comme il faut bosser et préparer l’hiver, on y va. On butte les choux fleurs, on bine les poireaux (et bizarre comme l’herbe s’en tire mieux que nos poireaux sans eau…), on passe la poussette dans la salade (vous avez vu comment on vous la bichonne), et dans la pain de sucre aussi, on sucre les carottes, on admire pissenlit et endives (parce que pour le coup, il n’y a pas beaucoup d’herbe), on compte les potirons et compagnie (pas difficile, il n’y en a qu’un par pied… ils n’ont pas aimé le froid, donc pas de fécondation, donc pas de rendement), on arrose les choux verts (ah ! magnifiques les choux verts, pas aussi gros que l’année dernière, mais magnifiques !), on sème mâche, épinards, navets, radis noirs, on plante concombre (et oui, après le puceron et le froid, on retente), le persil, les bettes. On re-complète parce que les levées ne sont pas terribles pour certains.
Et on espère n’avoir rien oublié en cours de route…
Bonne semaine.
PS : cueillette mercredi à 9h20 précise parce que j’ai un RDV vers 9h30 avec le GAB et la Maison de l’élevage…