Nous avons commencé par admirer les fleurs aux haricots, qui risquent de coiffer les petits pois au poteau… quelques fils se dessinent déjà… manque la chaleur pour finaliser !
Après nous avons plongé dans notre mer d’épinards. Nous avions pris l’option serre mais Carlos nous a « décaché » ceux de plein champ, brillants dans le vert printanier. Avouons tout de même qu’il a fallu remettre le manteau car le vent se jouait de nous… et du tunnel à fraisiers !
C’est en voyant un arceau voler que nous nous sommes précipités pour plaquer la bâche au sol en attendant que les hommes prennent les pelles pour déterrer le bout ! Un moment où le vent s’engouffre, gonflant la bâche, nous emportant presque avec elle… faire attention aux fraises, bander nos bras, laisser nos rires claquer au vent. Un peu un jeu. Un peu une inquiétude envers le ciel. La pluie n’abimera-t-elle pas le reste de la récolte ?
Mais nos billes de tomates vertes nous font oublier ce désagrément… la jolie perspective de tailler les tomates, d’entrer dans l’été par la grande porte, d’oublier les jours froids et la brume qui voile les matins…
Et comme il faut déjà penser à l’hiver prochain, Carlos a sauté sur son tracteur, chargé céleri rave, Nelson et Olivier pour planter. Même si de loin, 3km/h ressemble un peu à du surplace…
Merveilleuse semaine !