Ceux qui ont la curiosité de lire le panier de 20 euros s’apercevront que nous avons commencé à récolter des radis. Pour le moment, et certainement parce qu’il n’a pas fait très beau jusqu’à présent, ils ne sont pas tous de taille similaire et il faut courir à droite et à gauche (bref dans tout le carré, qui en fait, se trouve être entre les rangs de choux pointus, rentabilité de la serre oblige !) et en plus, ils ont tendance à pourrir… Normalement, ce carré devrait donner au moins 1000 bottes… J’insiste bien : normalement.
Mais passons au reste. Nous plantons, nous plantons, nous plantons et nous n’avons plus de place. En fait il nous reste 3 carrés de libre. Un pour le semis de radis lundi, le deuxième pour le prochain arrivage de salades (eh oui, on ne peut pas seulement compter sur le futur merveilleux soleil de Mars) et le troisième en prévision de nos plantations de tomates (au plus tôt dans 4 semaines). Après 15 min de «parlementations» très intenses, nous avons conclu que la mâche finirait dehors puisque de toute façon, il y avait 90% de chances qu’elle monte avant de grossir (notre marchand de plants est un petit malin, c’était effectivement le dernier arrivage mais il en a mis deux fois plus… ah, ah!)
Petite info qui a son importance : c’est la dernière semaine de radis noir !
Pour le reste, il se trouve que nous partons (Vitor, mon frère et moi) en vadrouille sur Paris mardi matin pour une formation sur le maraîchage bio (des fois qu’ils aient trouvé une nouvelle variété de légumes qui saute toute seule dans les caisses…). Je ne le dis pas assez, donc, vous avez du oublier que nous sommes des Dieux (surtout pour la culture du radis noir parce que cette année, notre génie n’a pas touché la mâche…), il nous faut de temps en temps voir comment font le commun des agriculteurs…
Chose importante que j’allais oubliée, la prunelle de mon père (comprenez les pommes de terre) arrive tout doucement. D’ailleurs en ce moment, on ne croise pas souvent mon père, vous croyiez qu’il couve ses bébés… ?
Bonne semaine.