Le problème en ce moment est le temps sous toutes ses formes.
Le temps qu’il fait où rien ne pousse comme il faudrait.
Le temps d’une semaine où rien n’avance faute de temps.
Le temps prévu par les rogations où rien ne sera idyllique.
Bref, on piétine et si j’arrive à ne pas mettre un 2ème kilo de pommes de terre, ce n’est pas l’euphorie. Et si d’habitude le plus dur est entre le 15/04 et le 15/06, j’ai l’impression que cette année, on va avoir du rab’…
Pour le moment, je n’annule pas la cueillette de mercredi prochain, mais comme dit Laure : « On a tout eu : le tonnerre, les éclairs, la grêle et le ruissèlement de l’eau. Je n’ai jamais vu ça » et c’était à Versailles mardi dernier, eh bien, cela ne contribue pas à l’avancement de nos fruits. Mais comme il annonce une fin de semaine merveilleuse et qu’ici, nous avons tendance à croire, et à constater, que tout se décante au dernier moment, on maintient… mais regardez bien le mail lundi prochain !
Les courgettes font leur entrée. Mais le reste est encore loin. Peut-être les petits pois bientôt. En fait pour le moment, il se dispute la place du premier avec les fraises…
Et nous par ces temps formidables qui donnent envie de se promener dehors, nous avançons un peu. Le céleri rave est planté. Les concombres sont paillés en partie. Les poivrons et les aubergines sont enfin en terre. Après tout, il n’y a qu’un mois de retard en plantation. Sans compter qu’il y a déjà une attaque de pucerons et de chenilles sur les plants de poivrons. Pucerons qui ont d’ailleurs migré sur les aubergines striées. Pourquoi pas les autres qui étaient à côté ? C’est un mystère. Mais en général, ils ne se trompent pas sur ce qui est le meilleur. Bref, manquerait plus que nos doryphores qui se baladaient dans le cresson alénois les trouvent et ce sera complet.
D’ailleurs, les souris ont trouvé les graines de potirons fraîchement semées et nous ont fait une fiesta de tous les diables. Donc rebelote, on ressème. Heureusement, elles n’ont trouvé que la 2ème session donc le potimarron et il nous restait des graines.
C’est consciencieusement que nous nous répétons deux choses : « ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort » et « une fois qu’on touche le fond, on ne peut que remonter. »
Et j’oubliais, nous avons ressemé des melons (chose qui ne nous était pas arrivée depuis le décès de ma mère) mais je trouve que les plants ont une tête de plants qui ont envie de mourir, genre on a attrapé un truc…
Donc, je sais que certains profs écrivent en commentaire : « a touché le fond mais creuse encore », et bien, c’est cela que j’aimerais éviter cette année. Mais comme disait Laure : « On aura tout eu… »
Bonne semaine.