Nos premières patates douces se retrouveront sur nos étals cette semaine. Notre enthousiasme pour nos épinards est identique à celui de la semaine dernière (peut-être encore plus grand pour garder la proportion avec leurs feuilles), et c’est avec joie que nous les désherbons (j’ai presque de la peine à me dire que je suis pressée de les retrouver, vu comment je les déteste au printemps avec les 150kg hebdomadaires à cueillir). Vous avez enfin décidé de manger du chou vert (enfin, pas d’emballement, peut-être qu’une rupture à 10h quand on a 6 choux pour 300 clients n’est pas un best-seller… mais nous en ramenions 3 sur 6 depuis mi-septembre…). N’empêche que vous boudez le chou romanesco tout comme vous boudiez nos choux fleurs (avec protéines incluses, certes, mais preuve de qualité bio) et, maintenant que ce ne sont plus nos choux fleurs, vous vous jetez dessus… Bref, nous modifierons leur implantation pour biner beaucoup moins l’été prochain (nous commençons nos bonnes résolutions 2022).
Les tomates ont tenu bon et, malgré l’angoisse de certains de les voir disparaître, elles suivent doucement vos envies et vont gentiment s’effacer du paysage de nos tâches.
Le vent s’est amusé un peu. Et Carlos prendra certainement le relais pour changer les carreaux cassés.
Les carottes sont presque rentrées au chaud. Reste radis noir et céleri rave.
L’année se termine. Nous comptons les dodos avant Noël (comprenez nos vacances). Les formations agricoles ont repris et des stagiaires viennent prêter mains fortes. Nelson est à deux doigts de sortir avec sa couette. Bacary se moque de lui et enfonce un peu plus son bonnet sur ses oreilles. Je boude au moment de couper la mâche (mais pourquoi est-elle si moche ?!) et rêve à la cueille d’épinards (mais surtout parce qu’ils sont rapides à faire, parce que cela reste tout de même des épinards…).
Belle semaine !