Maintenant que les endives occupent nos heures perdues, on cavale un peu pour le reste. Mon père leur a fait un beau cadeau de Noël…
Mais ce qui occupe le plus nos pensées, c’est le départ d’Albert, notre saisonnier. Samedi matin, il remontera dans son grand car, direction le Portugal vers sa chère Béatrice. Six mois qu’il n’a pas vu sa belle…
Et nous, six mois pendant lesquels nous ne le verrons pas…
Et pour fêter cela, on finit les fenouils. Certains en ont peut-être marre, mais c’est la dernière. Déjà parce qu’ils commencent à être moins beaux, ensuite parce qu’ils annoncent du froid pour la semaine prochaine. La diversité se réduit à vue d’œil cette année. Il ne reste plus que des pommes de terre, poireaux, choux (vert, blanc, rouge, pontoise), carottes, betteraves, radis noirs, oignons jaunes et rouges, céleri rave, mâches, salades, pain de sucre, chicorées, panais et topinambours.
Il faudra attendre Mars pour les bettes, épinards, radis et herbes diverses…
Et encore plus longtemps pour le reste.
Cette année, il va falloir apprendre à varier les soupes et les potées… pendant que nous, nous essaierons de faire un printemps plus joyeux que celui de l’an dernier.
Et pour en donner un avant-goût, on a semé un drôle de truc qui est dans la famille des radis noirs, mais qui est entre le blanc et le vert, et tout rouge à l’intérieur… on vous laisse découvrir !
Bonne semaine