Les moineaux se réfugient parmi les branches de laurier-tin et chantent tellement fort que nous venons au concert. Même si au final, ils peuvent bien se disputer pour un petit bout de branche… Ils pépient si fort qu’il n’y a plus de place pour les autres bruits. Pourtant si vous restez quelques minutes à les écouter, le volume baisse jusqu’à ne laisser plus qu’un silence oppressant, faisant de vous un intrus. Partez, et le vacarme recommence…
Cela ne fait absolument pas avancer notre travail, mais le rend plus amusant… Parce que si Noël se rapproche (et de toutes ces choses merveilleuses que nous mettons dans notre boîte « à plus tard »), il n’en reste pas moins que 2018 n’a pas encore de planning… d’accord, pour le moment, elle est aussi dans notre jolie boîte…
Nous finissons de monter notre serre et de lui mettre une belle couverture pour être prête à recevoir les légumes du printemps. Nous finissons de désherber nos épinards où l’herbe gelée s’avachit sur les feuilles tendres. Nous finissons de planter les bulbes. Nous finissons de remplir nos tableaux pour analyser 2017. Et nous finissons par avoir des idées un peu folles.
Bref, nous préparons les fêtes, mettons la lumière pour mieux voir et faire scintiller l’obscurité (sauf quand il s’agit de cacher quelques tâches sur les vilains potimarrons). Parce que, avouons-le, les feuilles vertes ne veulent plus vraiment pousser, que nos doigts sont gourds et qu’il est temps de se reposer…
Merveilleuse semaine !