Cette semaine, je mets les bouts. De l’égoïsme, un maillot, mes filles, mon mari et nous quittons les légumes.
Deux jours d’infini gris. Deux jours à ne pas entendre l’arrosage. Deux jours à respirer la mer.
Oublions la terre. Sourions à ce qu’il restera aux autres. La liste est faite. Le champ peut s’effondrer, je m’en fous. Pendant deux jours, je serai ailleurs.
Pour mieux apprécier ce qu’on a. Pour chérir ma binette. Pour compter les minutes avant votre retour de vacances.
Après tout, les choux sont propres. Les céleris aussi. Les poireaux également et mon père ne chuchote pas encore aux oreilles des pommes de terre.
Le moment est parfait.
Juste deux jours à ne rien faire, si, à rire, à manger et à rendre possible l’automne.
Deux jours à envisager le meilleur, parce que Juin a été le pire de 2016.
Deux jours à apprécier la liberté d’avant l’école.
Même si j’aurais pu les passer au milieu des légumes. Ne pas avoir d’horaire. Encore un peu, juste un peu.
Merveilleuse semaine…