Alors si je n’ai rien envoyé hier, c’est pour la bonne raison que le GAB organisait une journée entre maraîchers bio. Donc j’y étais.
Ayant un RDV en plein milieu de la matinée, je n’ai pas assisté aux demandes de chacun pour les objectifs du GAB, mais j’ai beaucoup papoté avant et après avec mes semblables.
Il est amusant de constater nos parcours respectifs… bon, je n’étonnerais personne en disant que notre exploitation est une des 2 plus vieilles en maraîchage bio. Beaucoup sont de nouveaux installés (moins de 4 ans). Tous, nous avons des AMAP, déjà, il y avait Freddy, président des AMAP Ile-de-France et Laurent Marbot, je-ne-sais-pas-quoi dans l’association Terre de Liens qui ne fonctionnent qu’exclusivement en AMAP. Beaucoup se diversifie au niveau des débouchés et le constat est le même partout : bah, cette année, ce n’était pas terrible… voire carrément pas bien du tout.
Et très drôle aussi, c’est de s’apercevoir que chacun de nous n’avons pas le même fonctionnement d’AMAP. Pas un panier n’a le même montant, il y a des petits et grands paniers, mais aussi des paniers et des ½ paniers. La nuance est dans la composition et l’interprétation.
Les travaux dans les champs sont fortement recommandés chez certains si les AMAPiens veulent des légumes (et naturellement, on ne parle pas de salades mais de haricots ou des légumes pour le stockage d’hiver).
Le résultat est souvent le même, mais il y a plein de chemins de traverse. Chaque maraîcher y trouve le sien.
Et nous, on regarde. Déjà parce qu’étant, eux, plus jeunes, ils ont une manière différente d’aborder l’agriculture biologique, même si nos âges sont similaires.
Nous, nous ne nous sommes pas posés de questions quant au bien-fondé de la méthode. On a suivi le sillon.
Ensuite parce que pour eux, c’est souvent un aboutissement. Alors que pour nous, c’est le commencement. De quoi ? Bonne question.
Bonne semaine