Le grand chef est donc revenu d’Autriche, en pleine forme. Du moins, meilleure que la nôtre. Je le soupçonnerai même de vouloir nous achever en nous faisant accélérer le pas.
Bon, il est vrai que l’herbe est toujours dans les poireaux. Mais en fermant les yeux on ne la voit plus. Et franchement, pour une fois, on pourrait peut-être écouter le grand père qui veut tout faucher, histoire que les poireaux repartent du bon pied…
C’est vrai, le reste des potirons est toujours dans le champ, mais on a eu plein d’autres choses à faire… comme préparer les AMAP. Ce n’est pas de notre faute s’il fait si chaud et que même ceux originaires de la Méditerranée deviennent plus faibles à partir de 14h (pour ceux originaires d’Ile de France, plus qu’une seule solution : prendre la tangente dans les bâtiments).
Pour les pommes, on a rusé. Ils ont été cueillir celles devant chez mon père et les premiers pommiers de pré… Il n’a pas encore vu le fond. Et comme rien n’est rangé dans les frigos, mon père a une impression de volume. Bref on a gagné environ une demie journée de répit de ce côté…
Donc, vous le comprendrez, le programme est le même que celui de la semaine dernière. Avec un objectif d’efficacité en plus.
Le souci est qu’à nouveau, nous avons 10 000 mâches à planter. C’est dingue ce que 15 jours passent vite ! Et qu’il va falloir faire de la place. Ben oui, il nous manque des serres. L’agrandissement est prévu. Pour aujourd’hui d’ailleurs (enfin, le début). Ce qui ne fait qu’un truc de plus au programme.
Bref, je ne sais pas si on va y arriver mais on va tout faire pour. Et puis franchement, quand on voit les poireaux, on se dit qu’une semaine avant, une semaine après, cela ne changera pas grand-chose.
Bonne semaine.
P.S : n’oubliez pas qu’il y a encore des haricots à cueillir…