Les nuits sont froides et ça, c’est triste. Surtout pour vous parce que cela sonne le glas des tomates, des courgettes, des poivrons et des aubergines… Pour les haricots, vu le nombre de rangs semés, il y a de la marge. Mais pour le reste, cela se réduit comme une peau de chagrin.
On a beau fermer les serres pour les tomates, c’est un peu frisquet pour elles, donc il y en aura moins dans les paniers.
En attendant, les choses sérieuses commencent aujourd’hui.
Les pommes de terre.
Donc tant que le dernier rang de pommes de terre ne sera pas soulevé, mon père ne dormira plus tranquillement. Nous entrons dans 3 semaines de folie (un peu plus longtemps si la météo fait des siennes). Ne vous attendez pas à voir mon papounet calme. Je pense plutôt qu’il va balancer les caisses des amaps sans s’arrêter avant de retourner à son tracteur bien aimé.
Et comme il monopolise tout le monde, devinez qui va devoir travailler dans la terre au lieu d’être planqué à son bureau ?
Eh oui, c’est moi (plus mon frère, plus Laure) Et là, ça va être triste.
Le bon côté des choses, c’est que nous sommes à peu près à jour sur le désherbage.
Comme dirait Louise : « C’est dur, maman ! »
Bonne semaine.