Grâce à quelques coups de fouet bien placés, la semaine a été bouclée. Certes quelques poivrons ont échappé au repiquage et quelques bouts de peau sont encore intacts, mais cela ne se calmera pas cette semaine.
Parce que mon père est en mode « plantation de pommes de terre »
Nous pendant ce temps, on se planque. Bien que son élan fut coupé par la lune : les petits pois n’ont plus que jusqu’à mercredi 12h pour être semés sous peine de se voir envahis de vers (et même si les petits vers sont plein de protéines, je me suis laissée dire que vous préfériez un steak de bœuf, plutôt qu’un steak d’asticots).
Et comme la météo annonce de l’eau, et de la chaleur mais surtout de l’eau, il faut composer avec.
Je dois ajouter que je suis un peu perdue cette année. J’ai un super planning où tout ce qui doit être fait est inscrit avec le respect du calendrier lunaire. Le problème est que je me perds un peu dans les semaines parce que rien ne colle. Entre la pluie, l’hiver qui n’en finit pas et le soleil qui a rompu son abonnement, tout se décale et j’en oublie de regarder la bonne semaine pour savoir où on en est dans les cultures.
Un mois de retard en serre, juste 21 jours dehors (c’est surtout parce que nous ne semons rien avant le 15 mars) et encore une nuit à -5°C hier. Des fenouils qui, je l’espère, ne passeront pas l’arme à gauche parce qu’on n’a pas mis la couverture et une première saison de petits pois qui ne font que de pointer (alors qu’ils ont été semés il y a 5 semaines). L’avantage est que l’herbe n’est pas plus en avance que le reste et qu’à ce rythme, nous aurons arraché tous les poireaux avant qu’ils ne montent…
Bonne semaine.