De gros navets, de gros poireaux, de gros oignons, de gros céleris raves… mais de petites salades. On ne peut pas tout doper, il n’en reste pas assez pour le bout du champ. Ceci est une boutade (certes pas drôle) mais à force que tout le monde reste interdit devant la taille des légumes. Eh oui, cette année, l’hiver sera XXL (mais toujours pas pour la salade)!
Nos légumes aiment bien se serrer les uns contre les autres, alors soit il y a eu une mauvaise levée de graines, soit on a un peu surestimé la distance à laisser entre chaque graine. Bien que pour le poireau et le chou, ce ne soit pas une histoire de graine…
Suite des arrachages de saison : après une dure bataille contre la machine à arracher les carottes, nous avons vaincus (enfin, ceux qui rampaient en dessous), et les carottes sont presque rentrées (plus que 3 petits rangs de 200m contre déjà 24 d’arracher), on ne sait pas où on va trouver la place (eh oui, quand c’est gros, c’est gros et les frigos n’ont pas le bon goût de suivre le mouvement) mais mon père a le sourire (et d’après mes source, il n’aurait même pas appuyé sur l’accélérateur pendant l’arrachage…). Les radis noirs sont près des pommes dans un frigo tout humide, histoire de ne pas friper, quand à ne pas creuser, on s’en souciera plus tard.
Quant à moi, j’ai enfin fini de mettre en pot le printemps (crocus et jacinthes) et je ne vais pas tarder à inventorier mes graines pour l’année prochaine. Nous avons enfin planté les choux pointus, avec un vague essai de brocoli, même si je n’ai guère d’espoir puisque les 400 pieds plantés en juin ont donné très exactement environ 15kg en 6 semaines, la moitié étant partie sur les marchés et l’autre moitié dans l’estomac des courageux cueilleurs de haricots et de choux de Bruxelles qui ont eu la chance de venir juste après la cueille, donc peu d’espoir parce que normalement, si mes brocolis avaient été gentils et obéissants, j’aurai eu 400kg au minimum… mais les autres les réussissent mieux que nous, bou, bou, bou…
Bonne semaine.