Une semaine qui commence sous la pluie et nous qui avons nos trois pommes à cueillir. L’avantage est que nous ne prendrons pas trop l’eau. L’inconvénient est que pour trois pommes, il est dommage de se faire mouiller.
En même temps, que ce soit pour les pommes ou pour les poireaux ou pour les épinards ou pour les céleris raves, on sera tout de même mouillé.
Encore que moi, je vais peut-être attaquer mes tableaux récapitulatifs… ce n’est pas qu’il n’y ait rien à faire, mais, comment dire… l’eau, ça mouille.
Cette semaine, il y a aussi la mâche à finir de planter. En fait cette année, on a doublé le nombre de mâches, donc, je ne sais pas si elle fera du mauvais esprit comme nombre de nos cultures (sans dénoncer, il me vient : concombre, melon, potiron & co, tomate…) mais on a l’impression d’en voir partout. Donc on débarrasse une serre, on plante de la mâche.
Et dire qu’il y a encore un arrivage la semaine prochaine…
En même temps, comme on ne croule pas sous la quantité, il faut bien occuper tous ses hommes. Donc aujourd’hui, ils étaient mignons tout plein perchés sur leurs échelles. Il faut les voir aussi se battre avec les poireaux… parce que, forcément, la terre (enfin la boue) fait ventouse et que leurs 80kg (à part Carlos et son père, le poids est identique chez tous) ne les aident pas à glisser, mais à s’enfoncer au fur et à mesure qu’ils tirent sur le poireau. C’est une activité assez amusante quand on a un tracteur avec cabine et chauffage en état de marche. C’est nettement moins amusant quand on y participe…
Et demain, céleri rave. Encore que ce sera nettement moins amusant que les poireaux. Le terrain permet moins de folles parties de rigolade. Ils iront vite et seront efficaces.
En fait pour m’amuser, je vais peut-être finir par vraiment vous mettre des potimarrons pour faire une partie géante de cache-cache. Cinq chercheurs (nos p’tits gars) et 350 participants (nos potimarrons…) et moi qui compte les points… sachant que nos courges font dans l’illusionnisme cette année !
Bonne semaine