Cette semaine est la semaine de mon père. Elle a d’ailleurs commencé hier soir vers 19h au moment où un papounet tremblant à faire irruption dans ma quiétude pour me parler de ce qui doit être fait AUJOURD’HUI. Parce que, vous comprenez, il sera là tôt. Avant tout le MONDE, en tenue de combat, mettant au point sa stratégie.
Donc, c’est sa semaine, parce que c’est plantation de tomates (seulement la 1er saison, et oui, je sais, on n’est pas en avance…) et la fin de ses bébés (les pommes de terre pour ceux qui hésitent).
Pour ma part, je le laisse aux autres. Moi, je vais à mes tulipes, qui si elles sont courtes, ont des couleurs magnifiques. Et que cela m’émeut un peu plus qu’une pomme de terre.
Je regarde aussi mon calendrier. Et entre ce qui n’est pas encore fait et ce qui doit être fait, il va me falloir un deuxième cerveau.
Le temps ayant enfin l’air de vouloir approcher du printemps (soyons prudent !), je pense qu’il va se passer des choses dans les champs cette semaine.
Des choses, autres qu’un meurtre à coup de fouet parce que le dernier plant de pomme de terre n’est pas tombé dans le trou. Ben oui, parce que cette année, nos petites patates sont boulotes. En principe, il ne faut pas commercialiser de chair ferme au-dessus du calibre 65 et notre plant arrive au calibre 55… il faut croire que la chair ferme a oublié de faire du sport cet hiver…
Bonne semaine.